Coup d’Etat au Mali: avant son arrestation, IBK était en ligne avec Emmanuel Macron

Mardi, avant d’être arrêté à Bamako par les militaires révoltés, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a eu une discussion téléphonique avec le président français, Emmanuel Macron. Son homologue français lui a réitéré le soutien de l’Elysée.

Quelques heures après une mutinerie au camp militaire de Kati, à 15 kilomètres de Bamako, le président Ibrahim Boubacar Kéita, son fils et son premier ministre, ont été arrêtés par des militaires révoltés. Ce fut le début des événements qui ont conduit à la démission du chef de l’Etat malien. Mais avant d’être déchu, le désormais ex-président du Mali a eu un dernier coup de fil avec son homologue français.

En effet, une fois le coup d’Etat déclenché, le président français, Emmanuel Macron, avait réussi à joindre le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK »), peu avant son arrestation. « Il s’agissait de lui indiquer que nous étions sur la même ligne que la Cedeao [Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest], à savoir le refus d’un coup d’Etat », explique une source diplomatique.

Depuis son arrestation, peu de nouvelles ont été données sur le président Ibrahim Boubacar Kéita. L’Union Afrique a, dans une déclaration, demandé sa libération après avoir condamné le coup d’Etat. Prenant le pouvoir, les militaires ont ordonné la fermeture des frontières maliennes jusqu’à nouvel ordre. Le sort de IBK est désormais entre les mains des mutins, pourvu que la situation revienne rapidement à la normale.

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