Crise au Mali: la maison du député Karim Keïta, le fils du président déchu IBK, vandalisée (Vidéo)

Fils du président Ibrahim Boubacar Keïta, le député Karim Keïta cristallise une partie de la colère exprimée par les contestataires. Et ces derniers n’ont pas manqué au RDV à la première occasion.

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L’honorable Karim Keïta, le puissant fils du désormais ex-président malien, était considéré comme un des hommes les plus puissants du pays. Aux yeux de l’opposition, Karim Keïta incarne les dérives du régime malien, dirigé par son père, Ibrahim Boubacar Keïta.

Après la prise du pouvoir par les militaires maliens à Bamako, mardi 18 août, et la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, des scènes de joie ont été observées dans les rues de la capitale. Mais, en plus de ces scènes de joie, des résidences privées et des bâtiments publics, symboles des autorités déchues, ont été attaqués et parfois pillés par des manifestants. C’est le cas de la maison de Karim Keïta, député qui avait été contraint de démissionner de la présidence de la commission défense de l’Assemblée nationale, en juillet dernier.

Dans l’une des vidéos les plus virales, dans l’un de ses domiciles, situé dans le quartier de Sébénikoro à Bamako, on y voit des dizaines de personnes sauter dans la piscine. D’autres, présentes dans le jardin, circulent, objets à la main, probablement issus du pillage de la demeure. Dans une des vidéos, on peut entendre un homme se féliciter de cette « piscine du changement ». « J’ai vu des scènes incroyables, des gens amenaient des minibus et tricycles pour piller le plus de choses possibles ».

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« La maison a été complètement détruite et pillée : meubles, télévision, etc. J’ai vu des scènes incroyables, où des gens ont amené des minibus et des tricycles pour prendre tout ce qu’ils pouvaient. Certains transportaient un coffre-fort, d’autres se partageaient des billets de banque. Je pense qu’il y avait au moins 300 personnes. Des bouteilles de champagne ont également été volées et ça sentait l’alcool un peu partout dans la maison. », Oumar Sankaré, journaliste stagiaire dans un média malien.

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