Espionnage au Togo : Amnesty International accuse Faure Gnassingbé et son équipe

L’affaire d’espionnage au Togo a suscité plusieurs réactions de personnalités et d’organisations dans le monde. Amnesty International a aussi donné de la voix, dénonçant une violation flagrante des droits de l’homme.

Dans une déclaration rapportée par les médias togolais, le patron d’Amnesty International au Togo, Aimé Adi, s’est insurgé contre ce qu’il appelle violation des droits de l’homme, dans l’affaire dite d’espionnage dans le pays. En effet, une enquête des médias Le Monde et The Guardian, a révélé que plusieurs hauts responsables de l’opposition, de la société civile et de l’église au Togo ont été espionnés via le logiciel espion israélien, Pegasus. « Les résultats des enquêtes des journaux révèlent une pratique contraire aux principes en matière de la liberté d’expression et de communication et constitue hélas une violation flagrante des droits humains », a indiqué Amnesty International.

Le directeur de l’organisation au Togo ajoute que « les autorités togolaises doivent donner une suite en prenant les garanties adéquates qu’une telle pratique ne se généralise ni ne se répète (…) les membres de la société civile et les autorités religieuses, ne doivent faire l’objet d’aucune forme de menace ni d’intimidation ». Cette dernière réplique semble donc pointer du doigt les autorités togolaises. Cependant, même si, à l’instar de plusieurs gouvernements d’Afrique et dans le monde, le régime en place au Togo est un des plus autocratiques du continent, il est nécessaire de lui accorder le bénéfice du doute, car Pegasus a été cédé à plusieurs autres gouvernements y compris des grandes puissances.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus