Japon: cette maladie qui ronge l’ex-premier ministre Shinzo Abe
Shinzo Abe a démissionné du poste de premier ministre japonais, ce vendredi 28 août 2020, pour des raisons de santé. Mais, de quelle maladie souffre le désormais ex-Premier ministre japonais ?
Rattrapé par une maladie inflammatoire de l’intestin, qui l’avait déjà forcé à quitter le pouvoir en 2007, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, en poste depuis fin 2012, a annoncé, ce vendredi, son intention de démissionner.
A lire aussi : Côte d’Ivoire – Éviction de Didier Drogba de la FIF: la FIFA suspend le processus électoral
« J’ai décidé de démissionner du poste de Premier ministre », a expliqué Shinzo Abe lors d’une conférence de presse. Cette décision s’explique, selon lui, par le retour de son ancienne maladie chronique, la rectocolite hémorragique ou colite ulcéreuse.
Abe avait repassé des tests médicaux dans un hôpital de Tokyo, pour la deuxième fois en huit jours. Du haut de ses 65 ans, cela faisait sept ans et huit mois qu’il dirigeait le pays du soleil levant.
Déjà en 2007, il s’était retiré de la politique à cause de cette maladie inflammatoire intestinale qui touche le rectum, mais aussi parfois le côlon.
D’après des spécialistes français, cette maladie peut atteindre les articulations, la peau et les yeux. En France, une personne sur 1.000 a la malchance de vivre avec la rectocolite hémorragique. Closer indique qu’elle peut être transmise par la génétique et se caractérise par des poussées.
La personne qui est atteinte ressent souvent d’atroces douleurs abdominales, peut avoir des diarrhées sanglantes et même souffrir de lésions anales, comme des fissures ou des abcès.
Pour l’heure, en raison du tabou social autour de ses symptômes, cette maladie est très peu connue.
Les commentaires sont fermés.