« Les dirigeants de la CEDEAO sont des gens responsables », l’imam Dicko parle des sanctions contre le Mali

Muré dans le silence depuis peu, le leader du mouvement de contestation malien, l’imam Mahmoud Dicko, a réagi aux sanctions imposées par la Cedeao au Mali. Pour lui, les dirigeants de la Cedeao n’ont fait qu’appliquer les textes qui régissent l’organisation.

Au lendemain du renversement du régime d’Ibrahim Boubacar Kéita, les chefs d’Etat et des gouvernements des pays membres de la Cedeao, ont sorti un communiqué contenant une série de sanctions contre le Mali. Ses sanctions sont maintenues depuis plusieurs jours et seront levées compte tenue de l’évolution progressive des discussions avec les militaires au pouvoir. Mais pendant qu’on y est, c’est le peuple qui en fait les frais. Ce qui a d’ailleurs suscité la réaction de l’imam Dicko.

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Le guide religieux estime que le peuple n’est pas responsable de ce qui est arrivé et; sanctionné le peuple malien, est un « tort »: « Je n’ai pas grand chose à dire, nous sommes un peuple, et sanctionner le peuple, vraiment c’est lui faire du tort. Le peuple n’est pas responsable de ce qui est arrivé », a-t-il déclaré. 

Pour l’imam Dicko, les dirigeants de la Cedeao n’ont fait qu’appliquer les textes de l’organisation sous régionale: « Maintenant les dirigeants de la CEDEAO sont des gens responsables, ils ont des textes, ils sont obligés de les appliquer. Le Mali a souscrit à la CEDEAO, nous avons accepté les termes qui dirigent cette organisation mais ça ne peut pas s’appliquer aux autres et ne pas s’appliquer à nous », a-t-il expliqué.

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« Sanctions de la cedeao »

Au nombre des sanctions, la Cedeao avait isolé le Mali en demandant à tous ses pays membres de fermer leurs frontières avec lui. Elle a aussi acté la suspension du Mali de tous les organes de décisions de la CEDEAO avec effet immédiat, conformément au protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel.

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