A Bamako, la capitale malienne, le calme est revenu ce mercredi après le coup d’Etat du mardi. Mais des traces des incidents ayant accentué le putsch sont encore visibles dans la ville.
La journée du mardi 18 août 2020, a été une journée d’enfer pour le président malien Ibrahim Boubacar Kéita. Le chef d’Etat, très controversé par son peuple, a été arrêté par des militaires révoltés et forcé à la démission, quelques heures après une mutinerie au camp militaire de Kati, à 15 kilomètres de Bamako. Au crépuscule du mardi, Bamako était en pleine effervescence suite à l’arrestation de IBK. Ce mercredi, un retour au calme s’observe dans le principal centre administratif du Mali.
L’AFP rapporte que le calme règne ce mercredi matin à Bamako, la capitale malienne portant néanmoins encore les stigmates des troubles au lendemain du coup d’Etat. Selon les journalistes de l’agence présents sur place, les traces des incidents qui ont ponctué ce renversement de pouvoir sont encore apparentes dans la ville, notamment au domicile de l’ex-ministre de la Justice Kassim Tapo, attaqué et incendié par des gens en colère. La présence des soldats n’est en revanche pas visible, tandis que l’administration et les banques sont fermées.
Une mission de la Cedeao composée des présidents de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Sénégal serait en route pour le Mali, afin de trouver une porte de sortie à la situation actuelle du pays. Notons que les putschistes ont ordonné la fermeture des frontières maliennes jusqu’à nouvel ordre.
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