Mali: la radio-télévision nationale (ORTM) évacuée d’urgence

Pour des raisons sécuritaires, l’ORTM (Radio-Télévision nationale du Mali) a été évacuée ce mardi, mais son signal n’est pas coupé.

Depuis le matin, la situation est « extrêmement » confuse au Mali. Des coups de feu ont été entendus dans le camp militaire de Kati, à 15 kilomètres de Bamako. De sources concordantes, il s’agit d’une mutinerie. « Ce matin, des militaires en colère ont pris les armes au camp de Kati et ont tiré en l’air. Ils étaient nombreux et très nerveux », a déclaré à l’AFP un médecin de l’hôpital de Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale. « Ca tire, ça tire en l’air à Kati. Ce sont des militaires » du camp Soundiata Keita, a confirmé une source sécuritaire malienne sur place.

Selon nos sources, une colonne serait en route pour la radio-télévision nationale du Mali à Bamako (ORTM), dont le personnel a été évacué d’urgence pour des raisons de sécurité. Dans l’édition du journal télévisé de 13 heures ce mardi, le présentateur a donné certaines informations concernant la situation actuelle du pays avec une brièveté remarquable.

Il nous est également revenu que le chef d’Etat-major de la garde nationale, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, tout comme le ministre malien de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daffé, auraient été arrêtés par des hommes armés. « Nous suivons attentivement la situation. La hiérarchie militaire est entrée en contact avec les troupes, on fera une déclaration officielle dans la journée », a déclaré à l’AFP une source au ministère de la Défense, qui s’est refusée à parler de « mutinerie ». « Il y a une tentative de mutinerie », a néanmoins indiqué à l’AFP une source diplomatique à Bamako.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus