Ouverture du Bureau de l’AFRIA à Genève: l’appel d’Eric Adja pour l’adoption de stratégies nationales en matière d’intelligence artificielle au Bénin

A la faveur de la célébration des fêtes nationales de la Suisse et du Bénin, le 1er août dernier, l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle (Afria) a procédé à l’ouverture officielle de son bureau à Genève. Profitant de cette occasion, le Président de l’Afria, Dr Eric Adja, appelle à l’adoption de stratégies nationales en matière d’intelligence artificielle en Afrique francophone et particulièrement au Bénin.

Au cours d’une cérémonie présidée par le Président de l’Afria, Dr Eric Adja, en présence de Nicholas Niggli, directeur général pour le développement économique, la recherche et l’innovation au Département de la Sécurité́ et de l’Economie de la République et Canton de Genève, le bureau de l’AFRIA, entendez Agence francophone pour l’intelligence artificielle, a été ouvert le 1er Août dernier à Genève.

Précédemment Directeur de la Francophonie numérique puis Directeur du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation internationale de la Francophonie, Dr Eric ADJA préside actuellement l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle (AFRIA), qui est devenue une Fondation internationale de droit suisse, le 1er août dernier à Genève, en présence de Monsieur Nicholas Niggli, directeur général pour le développement économique, la recherche et l’innovation au Département.

L’Appel d’Eric Adja au Bénin et aux pays francophones

Profitant de l’ouverture du bureau de l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle (AFRIA) à Genève, l’ex-Directeur du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation internationale de la Francophonie, Dr Eric ADJA, lance un appel aux pays africains de la langue française, principalement au Bénin, afin qu’ils adoptent des stratégies nationales en matière d’intelligence artificielle.

Selon le Dr Eric ADJA, au-delà de l’installation du bureau de l’AFRIA à Genève, qui sera piloté par un expert suisse, Alexandre Demont, c’est l’amitié bénino-suisse qu’il convient de saluer, en ce jour où les deux pays commémorent leurs fêtes nationales respectives, que l’histoire a voulu faire coïncider à la même date.

Selon Eric ADJA, le Bénin a de sérieux atouts à faire valoir sur la scène de la diplomatie du numérique, grâce à sa présence dans les enceintes où se discutent les enjeux du numérique, sa volonté politique et ses ressources humaines qualifiées.

Pour lui, ce n’est donc pas un hasard si c’est à Cotonou, à l’occasion du 6è sommet de la Francophonie, du 2 au 4 décembre 1995, que les Chefs d’Etat et de gouvernement se sont engagés à promouvoir un espace francophone dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, posant ainsi les jalons de ce qui s’appellera plus tard, la Francophonie numérique, avec l’adoption d’une stratégie numérique de la Francophonie, lors du Sommet de Kinshasa en 2012.

« Ce n’est donc pas un hasard si le Bénin a été choisi pour abriter et présider le Réseau des ministres francophones du numérique, à l’occasion du dernier Sommet de la Francophonie, en octobre 2018 à Erevan », a-t-il fait aussi remarquer.

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