Crise libanaise: le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, remet Emmanuel Macron à sa place

Le patron du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a salué les efforts de la France pour aider le Liban. Il a toutefois mis l’accent sur le fait que cela ne veut pas dire qu’il accepterait que le président français, Emmanuel Macron, puisse agir comme le dirigeant du pays, rapporte CGTN.

Le président Macron a accusé les dirigeants du Liban de trahison pour n’avoir pas réussi à s’entendre sur la formation d’un gouvernement non partisan comme promis. Il a également déclaré qu’il avait « honte » d’eux pour avoir servi leurs propres intérêts avant leur pays. Macron a également pour la première fois spécifiquement remis en question le rôle du Hezbollah alors que le mouvement, avec ses partis alliés chiites, formulait des demandes qui constituaient une impasse entraînant l’échec des efforts de formation d’un gouvernement.

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Deux jours après la réaction du président français, le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, est monté au créneau pour lui répondre. Il a fermement rejeté les accusations de trahison de Macron, mais a également déclaré que le Hezbollah était toujours prêt pour le dialogue dans le cadre du plan français visant à sortir le Liban de la crise financière. Le Hezbollah est toujours attaché à l’initiative française mais « basée sur le respect » et une nouvelle approche serait nécessaire, a déclaré Nasrallah, ajoutant que la France est accueillie au Liban « comme un ami et un allié, pas comme un gardien de notre pays », rapporte la CGTN.

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