Ghana: l’épouse de l’ex-président, Jerry John Rawlings, choisie pour faire partir Nana Akufo-Addo

L’ex-première dame du Ghana, Nana Konadu Agyeman Rawlings, sera candidate à la prochaine élection présidentielle au Ghana. L’épouse de Jerry John Rawlings a été désignée par son parti, le NDP, pour le représenter à la présidentielle de décembre prochain. 

Le Parti national démocratique (NDP) a plébiscité sa fondatrice, Nana Konadu Agyeman-Rawlings, comme la candidate du parti pour les élections du 7 décembre 2020, en appelant à un changement de paradigme à propos des politiques nationales de développement. La fondatrice du NPD, qui a lancé cet appel peu après son acclamation populaire en tant que porte-drapeau lors de la conférence des délégués nationaux du parti, a déclaré que l’habitude de concevoir les politiques de développement national pour des intérêts partisans devait cesser, car elle était contre-productive et défavorable au développement durable.

Agée de 72 ans, Nana Konadu Agyeman Rawlings, qui sera en lice pour son deuxième scrutin présidentiel, va affronter deux autres poids lourds de la politique ghanéenne, à savoir : le président sortant, Nana Akufo-Addo du Nouveau parti patriotique (NPP), et l’autre ancien président, John Dramani Mahama, candidat du Congrès national démocratique (NDC). Ancienne première vice-présidente du NDC, parti fondé par son mari, dont elle avait décrié la gestion, Nana Konadu Agyeman Rawlings a créé le NDP en 2012.

Derrière l’ex-première dame, se profile l’ancien président, dont la popularité est restée intacte au Ghana, où il est vu comme le « père de la démocratie ». Jerry Rawlings, après avoir quitté le pouvoir en 2001, s’est progressivement éloigné de la gestion du pays. Aujourd’hui, il refuse même de bénéficier de la reconnaissance, toujours vivace, acquise durant les presque 20 années passées à la tête du Ghana.

En 2019, l’ancien chef d’Etat a même refusé que son nom soit donné à une université. La raison, un de ses principes, rendu public il y a plusieurs années : l’ancien président avait toujours clamé ne vouloir aucun monuments national ou bâtiment portant son nom. Qu’à cela ne tienne. Sa personne même est un monument que les Ghanéens ne sont pas prêts d’oublier.

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