L’Arabie saoudite ou le vrai visage de la « Terre sale » des musulmans (Vidéo)

L’enquête du média britannique Sunday Telegraph fait froid dans le dos. Le traitement barbare fait par l’Arabie saoudite aux milliers de ressortissants africains démontre la puanteur spirituelle de ce pays appelé « Terre sainte » par les musulmans.

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« ALLAH » fait-il la différence entre race noire, race blanche ou arabe ? Absolument pas. Chaque année, des milliers de croyants cherchent à se rendre en Arabie saoudite, en respect à l’un des cinq piliers de l’islam. Malheureusement, ce pays s’apparente de plus en plus aux bateaux d’esclaves africains qui partaient en Amérique au 17ème siècle. Tellement l’homme noir est « humilié », « animalisé », « chosifié ».

Une enquête publiée par le quotidien d’information britannique « The Daily Telegraph », montre les conditions inhumaines, barbares et exécrables réservées à des milliers de ressortissants africains dans le cadre d’une campagne visant à stopper la propagation de la Covid-19. Et pourtant, cette  pétromonarchie est l’un des pays les plus riches du monde.

Une barbarie étatique sur une Terre supposée sainte

Des images prises par des détenus de ces centres de détention et envoyées au journal britannique montrent des dizaines d’hommes émaciés, paralysés par la chaleur arabe, allongés torse nu en rangs serrés dans de petites pièces aux fenêtres grillagées. Une photo montre ce qui semble être un cadavre enveloppé dans une couverture violette et blanche au milieu d’eux. Selon le témoignage de ces détenus, il s’agit du corps d’un migrant qui est mort d’un coup de chaleur.

Une autre image, trop choquante pour être publiée, montre un jeune homme africain pendu à une grille de fenêtre dans un mur intérieur carrelé. L’adolescent s’est suicidé après avoir perdu tout espoir, disent ses amis, dont beaucoup sont détenus depuis le mois d’avril.

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Les migrants, dont plusieurs portent des cicatrices sur le dos, affirment qu’ils sont battus par des gardiens qui leur lancent des injures raciales. « C’est l’enfer ici. Nous sommes traités comme des animaux et battus tous les jours », a déclaré Abebe, un Éthiopien qui est détenu dans l’un des centres depuis plus de quatre mois. « Si je vois qu’il n’y a pas d’échappatoire, je m’ôterai la vie. D’autres l’ont déjà fait », a-t-il ajouté par le biais d’un intermédiaire qui a pu communiquer sur un téléphone de contrebande. « Mon seul crime est de quitter mon pays à la recherche d’une vie meilleure. Mais ils nous battent avec des fouets et des fils électriques comme si nous étions des meurtriers ».

« votre gouvernement s’en fiche »

Si les dirigeants africains sont irresponsables et ne peuvent pas protéger les leurs, est-ce une raison pour la Terre supposée sainte d’opprimer des étrangers en quête d’un mieux être? Selon le Sunday Telegraph, ces migrants ont été piégés en partie à cause de la pandémie du coronavirus, mais aussi de la « saoudisation » de la main-d’œuvre du royaume, une politique introduite par Muhamad Bin Salman, le prince héritier qui a pris le pouvoir il y a trois ans.

« Beaucoup de détenus sont suicidaires ou souffrent de maladies mentales à cause de ce qu’ils ont vécu pendant cinq mois », a déclaré l’un d’entre eux. « Les gardiens se moquent de nous, ils disent « votre gouvernement s’en fiche, qu’est-ce qu’on est censé faire de vous ? ». « Un jeune garçon d’environ 16 ans a réussi à se pendre le mois dernier ». « Les gardiens jettent nos corps comme si nous étions des déchets « , a dit un autre.

La vie des noirs sur l’autel des contrats de ventes d’armes

Comme ce fut le cas en Libye, après ces dénonciations, on aura des communiqués d’indignation et autres élucubrations diplomatiques. Mais le royaume saoudien ne sera jamais inquiété. Et pour cause, les relations commerciales ont toujours pris le dessus sur « l’humain ». Un fait qui se traduit par le silence complice des capitalistes dont le seul marché juteux d’armements est l’Arabie saoudite.

Selon une géolocalisation du quotidien britannique, deux de ces centres peuvent être identifiés. L’un est à Al Shumaisi, près de la ville sainte de La Mecque et l’autre à Jazan, une ville portuaire près du Yémen. Plusieurs des migrants ont déclaré avoir été arrêtés à leurs domiciles dans diverses villes saoudiennes avant d’être placés dans les camps. D’autres sont des réfugiés africains du Yémen ravagé par la guerre. Une guerre sanglante mais très peu médiatisée.

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