Tchad: l’Eglise catholique condamne l’excision

Au Tchad, l’Eglise catholique et la Commission nationale des droits de l’homme ont condamné l’excision et s’inquiètent de l’ampleur du phénomène, dans ce pays de l’Afrique centrale.

L’ablation totale ou partielle du clitoris est une pratique condamnée par le code pénal tchadien à des peines d’emprisonnement. Mais il se pourrait que les autorités tchadiennes ont relâché un tant soit peu leur lutte contre ce phénomène, qui, malheureusement, a pris de l’ampleur dans le pays. La recrudescence des mutilations génitales féminines au Tchad inquiètent beaucoup l’église catholique et la la Commission nationale des droits de l’homme.

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« Là, nous sommes fatigués ! Nous sommes fatigués de faire de la sensibilisation. Comme ils disent « on n’a pas de prison ». Ils peuvent donc faire ce qu’ils veulent », s’emporte ainsi l’abbé Allahissem Prosper, très impliqué dans la sensibilisation contre les mutilations génitales féminines. « Vous savez que c’est une violation très, très grave des droits de l’homme parce que ce sont des personnes bien connues qui font cela. Mais malheureusement, elles ne sont pas inquiétées. Nous serons dans l’obligation d’entreprendre des démarches pour pouvoir faire arrêter cela », a souligné Djidda Oumar, président la Commission nationale des droits de l’homme.

Selon Mondeactuel, la Commission nationale des droits de l’homme a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce dossier.

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