Bénin – Combat politique: Komi Koutché rappelle les préoccupations majeures du peuple
Face à la polémique suscitée par les arriérés de dette, depuis la publication du président de la République, l’ancien ministre Komi Koutché ne veut pas que ce débat occulte les préoccupations majeures du peuple.
Depuis la publication du président Patrice Talon et les réactions de l’ancien président Boni Yayi et son ex ministre de l’économie et des finances, Komi Koutché, la polémique sur les arriérés de dettes semble loin d’être terminée.
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Suite aux réactions des proches du pouvoir pour défendre le chef de l’Etat, l’ancien ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché, souhaite que cette polémique n’occulte pas l’essentiel des préoccupations des béninois.
En effet, après des clarifications apportées à Joseph Bidossessi qui, en défenseur du président de la République, a estimé que les arguments avancés par l’ex-argentier étaient erronés, Komi Koutché ne veut pas que la polémique prend la place de ce qui constitue pour l’heure la préoccupation des béninois.
« Maintenant que c’est clair, on peut passer aux préoccupations majeures du peuple béninois »
Komi Koutché sur sa Page Facebook.
Quid des préoccupations majeures des béninois?
Si l’ancien directeur général du fonds national de la microfinance (FNM) a régi à la publication du président Patrice Talon sur les arriérés de la dette aux travailleurs, il n’entend pas tergiverser sur ce sujet.
Pour lui, cette polémique est loin des attentes actuelles du peuple béninois. Aussi, souhaiterait-il progresser dans le débat. Tout en se rendant disponible pour un débat contradictoire, Komi Koutché semble avoir plus important que la polémique sur les arriérés de dette qui ne sont pas, indique-t-il, la première préoccupation des béninois.
A l’en croire, la mère des préoccupations actuelles du peuple béninois, c’est la restauration de l’Etat de droit, le recouvrement des libertés individuelles et collectives, la restauration de nos dignités d’homme et de femmes, et surtout, la liberté et le droit de choisir librement ses dirigeants.
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