Emmanuel Macron « n’est plus » le président français d’après Donald Trump

Lors d’un meeting dans le Michigan ce samedi 17 octobre, le président Donald Trump commet un lapsus en désignant Emmanuel Macron de «premier ministre».

Le président américain Donald Trump, s’est illustré samedi 17 octobre par une erreur en rétrogradant son homologue français Emmanuel Macron au rang de «premier ministre». C’est lors d’un meeting de campagne dans l’Etat du Michigan, que le président américain, en campagne pour sa réélection, a voulu souligner les réalisations menées durant son mandat.

 Après avoir évoqué l’ancien accord de libre-échange avec le Canada et le Mexique, renégocié depuis par ses soins, Donald Trump a donné son avis sur l’accord de Paris pour le climat, dont les Etats-Unis se sont retirés après son élection en 2016.

https://twitter.com/hogwxrts/status/1317758757888270336?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1317758757888270336%7Ctwgr%5Eshare_3%2Ccontainerclick_0&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2F2020%2F10%2F18%2Fetats-unis-quand-donald-trump-se-trompe-et-qualifie-emmanuel-macron-de-premier-ministre-9147658.php

« Vous savez ce que j’ai également arrêté ? L’accord sur l’environnement de Paris. J’aime beaucoup le Premier ministre Macron mais je lui ai demandé comment l’accord avançait, ils n’y arrivent pas vraiment », a déclaré le président américain. Une sacrée bourde pour celui qui ne cesse de railler son adversaire à la présidentielle, Joe Biden, disant de lui qu’il est gâteux. De quoi donner du contenu à ceux qui voudraient lui prêter, à lui aussi, des signes de sénilité.

À l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre, le président sortant accuse un retard dans les sondages. Il a multiplié les insultes et les attaques. Donald Trump a ainsi poursuivi sa campagne à un rythme effréné, avec de multiples déplacements à travers le pays, pour mobiliser ses troupes et rattraper son retard sur son adversaire démocrate Joe Biden, à 17 jours de l’élection présidentielle américaine. Le milliardaire de 74 ans s’est rendu samedi dans le Michigan – où il a qualifié son adversaire de « criminel » et affirmé que les démocrates étaient des anti-Américains –, puis dans le Wisconsin.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus