« Le seul mot d’ordre de la résistance est ‘ne pas être complice’ « , Candide Azannaï

Au Bénin, le président de Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï, considère tous ceux qui affirment faire de l’opposition au régime Talon comme des complices.

Aucune opposition ne peut exister sous une dictature, martèle-t-il à l’attention de ceux qui continuent à faire de l’opposition. La seule chose qui vaille, soutient-il face aux résistants lors d’une tournée d’installation de cellules, est la résistance.

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« On ne s’oppose pas à une dictature, on lui résiste jusqu’à la faire plier ou la faire chuter« 

Candide Azannaï

La conduite d’une lutte de résistance face à une dictature, selon Azannaï, est différente de celle d’une lutte politique d’opposition sous un régime démocratique.

« Réveillez-vous, lorsque la dictature est installée, cessez de suivre quiconque vous leurre avec des pancartes d’opposants et des sottises comme les slogans d’alternance politique par les urnes.« 

Candide Azannaî

Ceux qui, devant une dictature, vous ordonnent de vous comporter comme si vous étiez toujours en démocratie, poursuit l’ancien collaborateur de Patrice Talon, ne comprennent rien de ce qu’est une dictature ou alors ils ont cessé par résignation ou par désespoir de défendre les valeurs et les principes démocratiques.

Dans ce cas, précise Candide Azannaï, ces personnes ne sont plus avec vous, le peuple, ils sont désormais les alliés secrets du dictateur ; ils le deviennent souvent par complicité consciente ou par ignorance, fait-il savoir, avant de conclure que le seul mot d’ordre de la résistance nationale est: « Ne pas être complice ».

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