Bénin – Marche des femmes: « On n’a jamais adressé un courrier à la mairie », Garia Saka

Le maire de Cotonou s’est opposé, dans un premier temps, à la marche des femmes du 31 octobre, avant son rétropédalage spectaculaire. Quelques jours après la manifestation, Garia Saka, Représentante du Comité d’organisation des femmes engagées pour la paix, fait savoir que cette réaction du maire a été sans effet, parce que les femmes n’avaient pas demandé son autorisation.

Le maire de la ville de Cotonou s’est invité tout seul dans l’affaire « marche des femmes ». C’est ce qu’il convient de retenir des propos de Garia Saka, Représentante du Comité d’organisation des femmes engagées pour la paix. Sur Sikka Tv ce lundi 02 novembre, elle a fait savoir qu’aucune démarche n’a été menée envers la marie. « Dans le courrier qu’on a déposé, on n’a jamais adressé un courrier à la mairie », a-t-elle déclarée.

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Selon ses dires, l’Etat-major général de l’armée, le préfet intérimaire du littoral et le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique sont les autorités qui avaient été officiellement informées par courrier, de la tenue de leur marche. « C’est sur les réseaux sociaux qu’on a vu que le maire n’a pas autorisé la sortie. On est restée positive. On était sereine. Il n’y a eu aucun contact avec le maire », a précisé Garia Saka.

Le préfet est allé au-delà de l’attente du Comité d’organisation

Selon Garia Saka, le courrier adressé au préfet parle de rassemblements devant les marchés. Mais dans sa réponse, le préfet leur a donné l’occasion d’aller d’un point A à un point B. « Initialement, c’était des rassemblements devant les marchés. Le préfet a eu l’amabilité de nous autoriser de faire une marche d’un point A à un point B. C’était une grosse surprise », fait-elle savoir.

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Pour rappel, le maire de la ville de Cotonou avait évoqué la crise sanitaire liée à la Covid-19 pour justifier l’interdiction « sur toute l’étendue du territoire de la commune de Cotonou, tout rassemblement et toutes manifestations publiques, à caractère festif, revendicatif et politique ».

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