Côte d’Ivoire: les États-Unis réagissent à la réélection contestée d’Alassane Ouattara

Les États-Unis d’Amérique ont réagi, par la représentation diplomatique à Abidjan, à la réélection contestée d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat à la présidence de la Côte d’Ivoire.

Les réactions continuent parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire, après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, pour un troisième mandat à la présidence de la Côte d’Ivoire. L’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, par une déclaration en date du mercredi 4 novembre, a condamné « la violence » enregistrée dans le pays pendant cette période électorale.

« Les Etats-Unis condamnent la violence de cette période électorale. Nous adressons nos condoléances aux familles des victimes et espérons le rétablissement complet et rapide des blessés. Nous exhortons les autorités compétentes à enquêter sur tous les incidents de violence et á tenir responsables les auteurs et commanditaires. », peut-on lire dans le communiqué diffusé sur la page Facebook de l’Ambassade.

« Les Etats-Unis appellent les leaders en Côte d’Ivoire à montrer leur attachement au processus démocratique et à l’état de droit. Nous exhortons toutes les parties, groupes et individus à s’engager dans un dialogue inclusif pour trouver des solutions pacifiques à leurs désaccords et apaiser les divisions internes. Les griefs liés à l’élection présidentielle doivent être résolus de manière pacifique et transparente dans le cadre légal. », déclare le communiqué.

Une réélection contestée

M. Ouattara, 78 ans, a été réélu sur le score fleuve de 94,27% des voix au premier tour, selon les résultats provisoires de la présidentielle de samedi proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) mardi à l’aube. Elu en 2010, réélu en 2015, Alassane Ouattara avait annoncé en mars qu’il renonçait à une nouvelle candidature, avant de changer d’avis en août à la suite du décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. 

C’est une victoire sans appel qui plonge pourtant le pays dans l’incertitude et rappelle de douloureux souvenirs. Lundi, l’opposition a annoncé avoir créé un «Conseil national de transition (…) présidé par Henri Konan Bédié» dans le but de former un «gouvernement de transition».

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