« N’ayez pas peur de la démocratie », l’appel de Joël Aïvo aux institutions du Bénin

Depuis Sèmè-Kpodji où il a échangé avec la population ce samedi 07 Novembre 2020, l’agrégé de droit, Joël Aîvo, invite les institutions de la république et la classe politique à ne pas avoir peur de la démocratie.

Dans les départements de l’Ouémé et du Plateau ce samedi 07 Novembre 2020, le constitutionnaliste Jöel Aïvo s’est fait l’avocat de la démocratie béninoise.

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Depuis Sèmè-Kpodji où il a échangé avec la population dans le cadre du dialogue itinérant qu’il a entamé depuis bientôt deux ans, l’agrégé du droit public, le professeur Joël Aïvo, lance un appel à un large rassemblement pour faire restaurer la démocratie.

Selon lui, il n’est pas question de se calmer, car les échéances qui s’annoncent ne sont pas des élections communales, mais une élection présidentielle.

« L’élection présidentielle, ce n’est pas la guerre. Je veux dire au président de la République, au président de l’Assemblée nationale, au président de la Cour constitutionnelle, de la Cena et aux 82 députés, de ne pas avoir peur de la démocratie« .

Joël Aîvo

Pour l’ex-doyen de la faculté de droit et sciences politiques, il ne sert à rien d’avoir peur du pluralisme, de la diversité d’opinions. Selon Joël Aïvo, il ne faut pas que le président de la République et ses deux partis politiques prennent en hostilité la démocratie, car ils en auront besoin demain pour se défendre eux-mêmes.

L’appel de Sèmè-Kpodji pour la restauration de la démocratie

Après avoir invité les institutions et les deux partis proches du chef de l’Etat à ne pas avoir peur de la démocratie, le potentiel candidat à la présidentielle de 2021 lance, depuis Sèmè-Kpodji, un appel à la classe politique.

« Je veux lancer un appel d’ici à tous les partis politiques. Je veux leur dire que je sais que beaucoup croient en la démocratie. Je veux lancer un appel pour un large rassemblement pour restaurer la démocratie« .

Joel Aïvo

A en croire le professeur Joël Aïvo, le gouvernement actuel est hostile à la démocratie, et ne peut être battu que dans la démocratie. Et c’est à ce combat qu’il invite chaque béninois, a-t-il conclu.