Bénin: à Toffo, Talon parle de la transparence qui caractérise sa gestion

Contrairement à ce qui se susurre dans l’opinion, le président de la République, Patrice Talon, est convaincu de la transparence de sa gestion.

En face des populations de la Commune de Toffo ce lundi 7 Décembre, Patrice Talon, dans son exercice de reddition de comptes, est revenu sur la corruption.

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Ce mal devenu une gangrène pour le développement du pays est l’un des sujets phares abordés par le chef de l’Etat dans sa tournée nationale. A Toffo, le président de la République a expliqué pourquoi il fait de la lutte contre la corruption, son cheval de bataille.

A en croire le chantre de la rupture, la peur du gendarme est le commencement de la sagesse. C’est pourquoi, dès son investiture, il s’est lancé dans la lutte contre la corruption en assainissant les finances publiques.

Vu le niveau de corruption atteint dans la gestion des ressources de l’Etat, il a décidé d’instituer une juridiction spéciale qui s’occupera, entre autres, des questions de la corruption et du détournement des deniers publics.

C’est-là, explique-t-il, la genèse de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). La philosophie qui a conduit à la création de la CRIET, explique le chef de l’Etat, c’est d’amener les cadres à avoir peur d’accaparer les ressources de l’Etat.

C’est dans la peur justement de cette juridiction spéciale, précise-t-il, que ses collaborateurs gèrent dans la transparence les ressources de l’Etat. Selon Patrice Talon, la présence et la peur de la CRIET les aident à la rigueur dans la gestion.

Talon convaincu de la transparence de sa gestion…

Les opposants au régime de la rupture ne manquent aucune occasion pour dénoncer la corruption et le conflit d’intérêt au sommet de l’Etat. Selon eux, contrairement à la sérénité affichée par le président de la République, ses adversaires politiques doutent de la transparence de sa gestion.

Certains vont jusqu’à affirmer qu’au terme de son mandat, l’actuel locataire de la Marina répondra de sa gestion devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme qu’il a lui-même créée, malgré l’existence de la haute cour de justice qui est revêtue de cette prérogative par la constitution.

Malgré ces menaces, le chef de l’Etat reste serein. Il est convaincu de la transparence qui caractérise sa gouvernance.

« Je ne sais pas là où se trouve la CRIET. Je n’irai pas là-bas aujourd’hui, ni demain »

Patrice Talon

A travers cette déclaration, le président de la république entend signifier à ses détracteurs, d’une part, que la juridiction spéciale fonctionne en toute indépendance et qu’il n’a aucune relation avec les juges qui la constituent; d’autre part, Patrice Talon veut faire comprendre que rien ne pourrait l’amener, ni aujourd’hui ni demain, devant cette juridiction parce qu’il a fait l’option de la transparence dans la gouvernance.

« Aujourd’hui, nous apprenons à respecter les biens de notre pays. Si vous ne le faites pas, vous irez à la CRIETje ne sais pas là où se trouve la CRIET. Je n’irai pas là-bas aujourd’hui, ni demain. »

Patrice Talon

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