Bénin: le gouvernement se dote d’une législation en matière de biosécurité

Les députés de la 8ème législature ont examiné et adopté à l’unanimité  lundi à la faveur d’une plénière au palais des gouverneurs à Porto-Novo, la loi N°2021-01 sur la biosécurité en République du Bénin.

Ce vœu qui entre dans le cadre des exigences de l’adhésion du Bénin au Protocole de Cartagena est désormais une réalité. En présence du ministre du cadre de vie et du développement durable José Didier Tonato, représentant le gouvernement, les députés de la 8ème législature ont examiné et adopté à l’unanimité  lundi à la faveur d’une plénière au palais des gouverneurs à Porto-Novo, la loi N°2021-01 sur la biosécurité en République du Bénin.

Composé de quatre-vingt-dix-huit (98) articles répartis sur huit (08) chapitres, le texte adopté par la représentation nationale vise à combler le vide juridique existant en la matière pour garantir un niveau adéquat de protection dans le domaine du transfert, de la manipulation et de l’utilisation des organismes génétiquement modifiés issus de la biotechnologie moderne, qui peuvent avoir des effets néfastes sur l’environnement, la santé humaine, la conservation et l’utilisation durable de diversité biologique.

Le Bénin ayant adhéré à cet effet au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatifs à la convention sur la diversité biologique qu’il a ratifié le 02 mars 2005, a jugé utile après l’observation de deux moratoires de cinq ans chacun, d’adopter la loi sur la biosécurité.

Le 20 mars 2019, le Conseil des ministres avait adopté le projet de décret portant transmission à l’assemblée nationale du Projet de loi sur la biodiversité en République du Bénin. En Mai de la même année, le gouvernement béninois a transmis à l’Assemblée nationale pour adoption, ce projet de loi sur la biosécurité en république du Bénin.

Selon le rapport présenté par la commission du plan l’Assemblée nationale sur le texte du projet de ladite loi, de plus en plus, les acteurs de la vie économique font usage des biotechnologies modernes dans l’agriculture, l’agro-alimentaire, la médecine, l’élevage, l’industrie chimique et pharmaceutique, la production d’énergie, la transformation des déchets, l’assainissement et l’environnement.

Ce faisant, renseigne-t-on, il leur est possible de procéder à des modifications utiles, les hormones de croissance et les vaccins ainsi que de créer des plantes plus riches en protéines nutritives, résistantes aux insectes et aux maladies, capables de fabriquer leurs propres engrais et de supporter la sécheresse ou de croître sans difficultés dans des sols à forte salinité.

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