Le Covid-19 pourrait devenir une maladie chronique avec la prolifération des variants.

Il est possible que le covid-19 devienne une « maladie chronique en raison de l’apparition de nouveaux variants, impliquant une mise à jour régulière des vaccins ». C’est l’opinion qu’a défendue Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus respiratoires à l’Institut Pasteur, ce vendredi, sur Europe 1.

Avec la propagation du covid-19 dans le monde, depuis plus d’un an, l’apparition de nouveaux variants, sud-africain, britannique, brésilien, rend plus difficile le travail des chercheurs et des autorités sanitaires au sein des pays.

Vincent Enouf, ​directeur adjoint du Centre National de Référence (CNR) des virus respiratoires à l’institut Pasteur, interviewé sur Europe 1, avertit : « Ces variants peuvent bel et bien bien avoir des effets collatéraux sur la vaccination. Ce virus, parmi nous depuis un an, prend le chemin de devenir une maladie chronique », ce qui impliquerait une adaptation régulière des vaccins, afin de tenir compte des mutations, renchérit-il.

Une maladie chronique, ce que c’est…

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit une maladie chronique comme une affection de 6 mois ou plus. Elle est évolutive et il n’y a pas de tendance à la guérison. Il s’agit des maladies, telles que le diabète, l’asthme, les maladies du poumon, du foie, l’hypertension, le cancer, etc., qui ont un impact majeur sur la qualité de vie de la personne.

Carence en anticorps

Selon Vincent Enouf, « tant qu’une large part de la population (60%) ne possède pas suffisamment d’anticorps pour être protégée, le virus continuera de se diffuser ». Il notifie que les scientifiques étudient les variants, afin de trouver « jusqu’à quel point le virus n’est pas neutralisé par des anticorps de patients infectés lors de la première vague ».

Modifier l’ARN en considérant les mutations

L’invité de Sonia Mabrouk explique qu’il a y différents types de vaccins, « dont le vaccin à ARN messager, qui donne la possibilité de modifier cet ARN et de tenir compte des mutations ».

Au-delà du fait d’avoir ce vaccin à ARN messager, le directeur adjoint du CNR des virus respiratoires compte également sur les autres types de vaccins, et ceux à venir. « Certains pourraient avoir une capacité à mieux protéger les personnes âgées, ou les enfants ». « La difficulté, c’est que l’on doit tout faire en même temps », a-t-il ajouté.

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