Sous Patrice Talon, « il n’y a pas d’exilés politiques mais des fuyards », Martin Assogba

Sous le régime du président Patrice Talon, il n’y a pas d’exilé politique mais des fuyards qui refusent d’assumer leurs travers. C’est du moins ce que pense Martin Assogba.

Reçu en entretien exclusif par le quotidien Fraternité, le président de l’association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (ALCRER) n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer l’absence de patriotisme de ceux là qui se prennent pour des exilés politiques.

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Pour l’activiste des droits humains, ses compatriotes sont hors du territoire national du fait de leur refus à rendre compte de leur gestion et à assumer les conséquences de la mal gouvernance dont ils se sont rendus coupables.

Pour Martin Assogba, ça ne fait pas sérieux d’appeler exilés politiques des personnes qui ont maille avec la justice de leur pays et qui, au lieu de faire comme tout le monde ont préféré prendre la poudre d’escampette. A le croire, demander à une personne qui a eu à gérer des ressources publiques de rendre compte n’est pas un acharnement, une chasse aux sorciers. « Ils sont des fuyards », martèle-t-il.

« ll y en a même qui ont quitté le Bénin parce qu’ils veulent faire connaître leur nom. Certains se sont enrichis subitement alors qu’ils n’ont jamais travaillé« , nous apprend le défenseur des droits humains qui n’a pas eu de mots tendres à l’endroit de ces compatriotes en exil.

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