USA: ces 17 réformes de Joe Biden pour effacer le règne de Donald Trump

Le nouveau président américain Joe Biden a annoncé une série de réforme qui mettra définitivement fin à l’ère Donal Trump aux Etats-Unis d’Amériques.

Joe Biden, 78 ans a pris officiellement fonction aux USA ce mercredi 20 janvier 2021, après un demi-siècle en politique. Selon ses conseillers cités par L’Obs, il prendra dès son entrée à la Maison Blanche ce mercredi, 17 actions présidentielles pour rayer d’un trait de plume certaines mesures phares de Donald Trump.

Il s’agit notamment du retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat et au sein de l’Organisation mondiale de la Santé, de l’Accord de Paris, la réforme migratoire, le Climat, l’immigration, la diplomatie oléoduc Keystone XL… Pour y parvenir, il signera dès son installation dans le Bureau ovale une série de décrets pouvant mettre fin au trumpisme.

« Nous n’avons pas une seconde à perdre pour faire face aux crises auxquelles nous sommes confrontés en tant que nation », avait tweeté Joe Biden mardi soir.

Les réformes de Joe Biden dévoilées par l’Obs

CLIMAT

Accord de Paris. Joe Biden a promis fait revenir dès le premier jour de son mandat le pays au sein de l’accord de Paris sur le climat dont Donald Trump avait claqué la porte en 2017.

Gina McCarthy, responsable de ce dossier au sein de la nouvelle équipe présidentielle a confié que le démocrate, qui a fait de la lutte contre le réchauffement climatique une autre priorité de son mandat, adressera donc dès ce mercredi un courrier à l’ONU afin que les Etats-Unis puissent rejoindre l’accord de Paris d’ici un mois, a confirmé.

Keystone XL. Joe Biden reviendra sur une série de mesures de dérégulation prises par l’administration Trump dans le cadre des normes environnementales. Il compte aussi révoquer l’autorisation donnée par Donald Trump au projet controversé d’oléoduc Keystone XL, entre les Etats-Unis et le Canada.

SANTÉ

Biden va réintégrer l’OMS. Au cours de son mandat, l’administration Trump avait lancé en juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, la procédure officielle pour se retirer de l’Organisation mondiale de la Santé.

Un plan de vaccination massive. Mardi soir, peu après son arrivée à Washington, Joe Biden a rendu hommage aux victimes du Covid-19, prenant le contre-pied de Donald Trump qui a depuis des mois tenté de minimiser l’impact d’une pandémie ayant fait plus de 400 000 morts aux Etats-Unis.

Joe Biden veut aussi accélérer la campagne de vaccination massive des Américains contre le Covid-19. Son plan est ambitieux : 100 millions de doses injectées pendant ses 100 premiers jours de mandat. Il prévoit notamment des centres de vaccination de proximité, une coopération renforcée entre le pouvoir fédéral et les Etats et la mobilisation de 100 000 soignants.

Du côté de l’économie, la prochaine secrétaire au Trésor Janet Yellen a appelé à « voir grand » dans la réponse à la crise provoquée par la pandémie et à remettre donc à plus tard les préoccupations sur le déficit public.

ÉCONOMIE ET SOCIAL

Un vaste plan d’aide économique. Le président a dévoilé le 14 janvier un plan de relance titanesque de 1 900 milliards de dollars pour répondre à l’urgence et empêcher le pays de s’enfoncer encore dans la crise économique.

Au menu notamment, de nouveaux chèques directs de 1 400 dollars par personne aux familles, un salaire minimum doublé à 15 dollars de l’heure, la prolongation des aides au chômage ou encore des aides pour les Etats et collectivités locales.

Moratoire sur les expulsions locatives. La poursuite du moratoire sur les expulsions locatives et les saisies immobilières jusqu’à fin septembre ou encore une aide alimentaire renforcée figurent également dans le texte. Quelques mesures du plan, notamment le moratoire, vont être prises par décrets dès les premiers jours de la présidence.

Des investissements massifs. Ce plan d’aide d’urgence doit être suivi dans les prochaines semaines d’un plan d’investissements pour relancer l’économie. Il devra créer les millions d’emplois « bien payés » promis par Joe Biden lors de sa campagne, répondre à l’urgence climatique, ou encore résorber les inégalités raciales.

Il prévoit d’investir massivement dans les infrastructures ou encore de réduire les émissions de carbone du pays pour atteindre la neutralité carbone dès 2050.

Augmenter les impôts des entreprises et des très riches. Pour financer une partie de son plan, Joe Biden veut augmenter les impôts des plus grandes entreprises du pays et des personnes gagnant plus de 400 000 dollars par an.

IMMIGRATION

Mettre fin au « travel ban ». Depuis le Bureau ovale, il annulera également un décret migratoire controversé adopté par son prédécesseur pour interdire aux ressortissants de pays en majorité musulmans d’entrer aux Etats-Unis. Une mesure considérée par ses opposants comme islamophobe.

Cette mesure était « enracinée dans la xénophobie et l’animosité religieuse », a justifié Jake Sullivan, le futur conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche.

Suspendre la construction du mur avec le Mexique. Le démocrate signera par ailleurs une « proclamation » pour suspendre les travaux de construction d’un mur à la frontière avec le Mexique et son financement grâce au budget du Pentagone, qui ont suscité d’âpres batailles politiques et judiciaires ces quatre dernières années.

Un projet de loi migratoire. Joe Biden transmettra en parallèle un projet de loi sur l’immigration au Congrès. Il offrira notamment aux 700 000 jeunes arrivés clandestinement aux Etats-Unis lorsqu’ils étaient enfants, les « Dreamers », et aux autres immigrés en situation irrégulière, une possibilité de naturalisation à terme et sous conditions.

Plan d’assistance à l’Amérique centrale. Le projet de réforme prévoit aussi des fonds supplémentaires pour renforcer la surveillance et les contrôles aux frontières et un plan d’assistance au Salvador, au Guatemala et au Honduras, les pays d’origine de la plupart des migrants, de 4 milliards de dollars sur quatre ans.

INÉGALITÉS RACIALES

Des formations diversité. Joe Biden signera un décret pour ordonner aux agences fédérales d’évaluer les inégalités dans leurs programmes et politiques, a précisé Susan Rice, future directrice du Conseil de politique intérieure et pour réinstaurer les formations à la diversité annulées par son prédécesseur.

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