Bénin: des conseillers BR exclus et rendus inéligibles pour 10 ans

Le Bloc Républicain (BR) a sanctionné cinq de ses conseillers de la commune d’Adja-Ouèrè. La décision a été prise lundi soir à l’issue d’une réunion des instances dirigeantes du parti.

Accusés d’avoir usé de manœuvres politiciennes pour faire perdre le poste de Maire au parti BR, sous la couverture de Jean-Michel Abimbola, Premier Secrétaire Général Adjoint, chargé de l’organisation des structures décentralisées du Bloc Républicain (BR) de la commune d’Adja-Ouèrè, cinq conseillers BR écopent d’une lourde sanction. Selon l’information rapportée ce jour par Frissons radio, les mis en cause sont exclus pour un an.

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Cette exclusion est assortie d’une peine d’inéligibilité de 10 ans. Selon une source proche du parti, avec cette sanction, les concernés ne peuvent plus être associés à aucune élection au nom du parti. La teneur de la décision illustre la gravité des faits reprochés à ces cinq conseillers, qui sont ouvertement opposés à une directive de leur parti.

Une sanction qui intervient après celle de Jean-Michel Abimbola

Dans la même affaire, le ministre Jean-Michel Abimbola avait écopé d’un blâme et d’interdiction de participer à toutes activités du parti BR. Premier Secrétaire Général Adjoint, chargé de l’organisation des structures décentralisées du Bloc Républicain (BR) de la commune d’Adja-Ouèrè et proche des conseillers exclus, il lui est reproché d’avoir cautionné les actes de ces derniers.

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Après la sanction de Jean-Michel Abimbola, des voix s’étaient élevées pour réclamer une dure sanction contre les conseillers mis en cause. Cela a peut-être pris du temps, mais les instances du parti ont fini par le faire. Ils sont exclus pour un an et ne peuvent plus participer aux élections pendant 10 ans.

Retour sur les faits…

Selon le député André Okounlola qui a conduit une délégation du parti chez Séfou Fagbohoun en novembre dernier, la décision de blâmer Jean-Michel Abimbola est fondée sur les résultats issus des investigations faites au lendemain de l’échec de Karamath Fagbohoun à la reprise de l’élection du maire d’Adja-Ouèrè. « Les résultats de ces investigations ont montré qu’il fallait quand même sanctionner les gens pour que le parti soit stable », a-t-il déclaré.

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Selon les dires du député, certains conseillers du BR ont délibérément choisi de ne pas suivre la consigne du parti. Cerise sur le gâteau, ces frondeurs ont comme parrain le ministre Jean-Michel Abimbola. « Le fait d’être membre d’un parti politique et que la direction du parti prenne la décision de dire voilà la droite, il faut aller, et qu’ils décident délibérément d’aller faire autre chose et qu’ils aient comme parrain le ministre Abimbola, le parti ne peut pas être muet par rapport à ça », a expliqué André Okounlola.