Le préfet du département de l’Atlantique met fin à la consommation de la chicha sur toute l’étendue de son territoire de compétence. Cette décision a été prise par arrêté préfectoral en date du 19 février 2021.
La consommation de la chicha dans tous les lieux à usage collectif, fermés ou ouverts, qu’ils soient publics ou privés dans le département de l’Atlantique, est formellement interdite. Pour justifier sa décision, le préfet Jean-Claude Codjia dans son arrêté évoque la loi n°2017-27 relative à la production, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac, de ses dérivés et assimilés en République du Bénin.
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Tout promoteur d’établissement ouvert au public (débits de boissons, maquis, boîtes de nuit, restaurants et autres), qui permettra l’usage de la chicha à l’intérieur de son établissement est passible d’une amende allant de 50 000 à 300 000 francs CFA.
Arrêté préfectoral
Les consommateurs ne seront pas épargnés par la sanction. Toute personne prise en flagrant délit d’usage de la chicha est passible d’une amende allant de 10 000 à 50 000 francs CFA. Avant l’Atlantique, plusieurs autres préfets avaient déjà interdit la consommation de ce produit dans leurs départements. C’est le cas par exemple des départements du Zou, Colline, Couffo et Plateau.
La chicha, un produit dangereux pour la santé
Selon la Fondation contre le Cancer, qui a cité une récente étude américaine, la chicha est nocive et addictive. L’étude a pointé du doigt les dangers de ce produit.
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Elle alerte que la Chicha est aussi dangereuse que la cigarette, voire plus; mais ce qui ressort de l’étude, c’est la forte addiction qu’elle peut aussi provoquer. Par ailleurs, les risques de « tabagisme passif » existent tout autant en présence de fumeurs de chicha.
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