Bénin: le Professeur Thiery Alavo invite son collègue Joël Aïvo à retourner à l’enseignement

Candidat déclaré à la présidentielle d’Avril 2021, le professeur de droit Joël Aïvo n’est plus en lice pour la magistrature suprême. Une occasion saisie par son collègue Thiery Alavo pour le rappeler à son métier de base: l’enseignement.

Un des premiers candidats déclarés pour la présidentielle d’Avril 2021, le professeur de droit Joël Aïvo, l’un des détracteurs de la réforme constitutionnelle réalisée par Patrice Talon n’est plus en lice pour la magistrature suprême. Le dossier de candidature de l’agrégé de droit, le professeur Frédéric Joël Aïvo et de son colistier, Moïse Tchando Kérékou, a été rejeté par la Commission électorale nationale autonome (CENA).

Une occasion pour son collègue Thiery Alavo, Professeur titulaire, fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme, de le rappeler à son métier de base: l’enseignement.

« Il faut surtout lui [Joël Aïvo, ndlr] conseiller de commencer par remplir correctement ses obligations en tant qu’enseignant chercheur payé par l’État béninois », a écrit le professeur titulaire en Entomologie en commentaire facebook, 13 février, sur la page Vital Panou Page Perso.

L’enseignement-Chercheur est allé plus loin dans son argumentaire. « Il n’est pas reclassé dans le corps des professeurs titulaires, donc il doit assurer les charges horaires d’un maître de conférences (6 heures de cours par semaine) et s’occuper de la recherche et de l’encadrement des étudiants gradués le reste du temps. » a-t-il écrit.

Et de poursuivre, « Est-ce qu’il le fait? Si l’Etat qui lui paie un salaire décide de faire une vérification, est-ce qu’il est sûr de s’en sortir ? Personne ne sait quand le fou arrive au marché; il a donc intérêt à faire correctement le travail pour lequel il est payé chaque mois. »

Frédéric Joel Aïvo, 47 ans, est un éminent constitutionnaliste béninois, professeur de droit et ex doyen de la faculté de droit de l’université d’Abomey Calavi. Son dossier de candidature pour la magistrature suprême était parmi les 17 qui ont été rejetés par la Commission électorale nationale autonome Cena.

Alors que pas moins de 20 candidats avaient déposé leur dossier devant la Commission électorale nationale autonome (Cena), pour la présidentielle du 11 avril prochain, seulement trois « duos » ont en effet été retenus.

Outre la candidature de Patrice Talon, dont la colistière pour le poste de vice-présidente est Mariam Chabi Talata, la Cena a validé les candidatures d’Alassane Soumanou et de Paul Hounkpè, des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ainsi que celle de Corentin Kohoué et Irenée Agossa, des dissidents du parti Les Démocrates.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus