Côte d’Ivoire: « J’étais conscient que la route serait longue et rocailleuse», Guillaume Soro

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, se souvient du début de ses problèmes quand il a décidé de quitter la tête du parlement. Dans un post sur son compte Twitter, l’homme politique souligne qu’il savait que ce ne serait pas facile pour lui à partir de ce moment.

Il y a deux ans jour pour jour que Guillaume Soro a quitté la tête de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Il avait alors refusé d’être membre du parti au pouvoir, le RHDP, et a été pressé de prendre ses distances. Après deux ans, l’ex-chef rebelle aura parcouru des difficultés en tant que politique, avec sa condamnation à 20 ans de prison dans l’affaire de recel de biens publics détournés et blanchiment de capitaux, le mandat d’arrêt à son encontre, son exil ou encore les rappels à l’ordre de l’Etat français.

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Dans une publication sur son compte Twitter, Guillaume Soro revient en homme averti et fait part de ce qu’il est toujours en observation et en apprentissage. « Je savais dès lors que c’en était fini de la démocratie dans mon pays », indique Soro. « J’étais aussi conscient que la route, pour le retour, serait longue et rocailleuse: la mort, la prison, l’exil et les trahisons ! Ça n’a pas raté ! Le positif ? », souligne l’ex-patron de la FESCI, avant de marteler que « je continue à observer et à apprendre ».

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