Covid-19: le Royaume-Uni teste le mélange de différents vaccins

Le Royaume-Uni a décidé d’essayer l’administration de différents vaccins Covid pour la première et la deuxième dose, histoire de vérifier si cela sera plus efficace que l’approche classique qui consiste à injecter deux fois le même type de vaccin.

Dans le souci de fluidifier le déploiement des vaccins et d’aider à contrôler toute perturbation d’approvisionnement, « les scientifiques affirment que le mélange des injections pourrait également conférer une protection encore meilleure », d’après BBC.

Avant l’été, aucune modification ne serait apportée à l’actuelle approche du Royaume-Uni, a annoncé le ministre des vaccins, Nadhim Zahawi.

Une approche qui consiste à ce que tous ceux qui ont reçu le vaccin Pfizer-BioNTech ou Oxford-AstraZeneca, pour la première dose dans le cadre du programme d’immunisation approuvé par le Royaume-Uni, devraient recevoir le même vaccin pour la seconde dose, selon les directives officielles du Comité mixte sur la vaccination et l’immunisation (JCVI).

Le ministre des vaccins a expliqué que « le groupe de travail du gouvernement avait donné environ 7 millions de livres sterling pour financer l’étude, mais que les résultats ne seraient pas disponibles avant l’été et donc pour le moment, nous ne changeons rien du tout ».

Ce n’est pas une première

Les recherches pourraient aboutir aux résultats escomptés puisque la même expérience a été faite avec certains programmes de vaccination contre le virus Ebola, qui ont impliqué le mélange de différents vaccins pour améliorer la protection.

M. Zahawi a notifié à BBC Breakfast que le test avait été fait avec les vaccins contre l’hépatite, la polio, la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Le Consortium national d’évaluation du calendrier de vaccination va solliciter plus de 800 volontaires qui seront essentiellement des personnes âgées de 50 ans ou plus, et ceux n’ayant pas encore reçu le vaccin anti-Covid, à Londres, Birmingham, Liverpool, Nottingham, Bristol, Oxford et Southampton, pour l’étude Com-Cov.

Certains vont recevoir le vaccin Oxford suivi du vaccin Pfizer et d’autres dans le sens inverse, « à quatre ou douze semaines d’intervalle ». Tous vaccins approuvés par les autorités de réglementation peuvent s’y joindre

Cette étude a été initiée dans l’optique de faciliter les campagnes de vaccination. Mais la possibilité pour que « le mélange des vaccins puisse offrir une protection encore meilleure et plus durable » n’est pas exclue.

Cette enquête va également apporter des réponses au gouvernement britannique par rapport à l’impact des vaccins sur les nouvelles variantes et les effets des deuxièmes doses à quatre et douze semaines.

Précisons que les recherches se feront pendant 13 mois. Mais les scientifiques nourrissent l’espoir de pouvoir annoncer d’ici juin les premiers résultats.

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