France – Affaire Karachi: prison avec sursis requise contre Édouard Balladur et François Léotard

L’accusation a requis, mardi, une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis et 50 000 euros d’amende contre Édouard Balladur. L’ex-Premier ministre français est jugé à Paris pour des soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995, l’un des volets de la tentaculaire affaire Karachi.

Le procureur général, François Molins, a demandé, ce mardi, à la Cour de justice de la République (CJR) de déclarer « coupables », Édouard Balladur, 91 ans, et François Léotard, 78 ans, jugés pour le financement présumé occulte de la campagne présidentielle de l’ancien Premier ministre, en 1995, requérant contre l’ancien Premier ministre un an de prison avec sursis et 50 000 € d’amende, puis contre son ex-ministre de la Défense, deux ans de prison avec sursis et 100 000 € d’amende.

Les deux prévenus étaient absents à l’audience

Dans un courrier lu par le président de la Cour de justice de la République (CJR), Dominique Pauthe, François Léotard a expliqué son absence, certificat médical à l’appui, en raison de son « état de santé (qui) s’est aggravé » depuis l’ouverture du procès, le 19 janvier. Alors qu’il assurait, jusque-là, seul, sa défense, il a désigné une avocate, Brigitte Longuet, pour le représenter.

L’ex-Premier ministre et son ancien ministre de la Défense sont accusés d’avoir mis en place un système de rétrocommissions illégales sur d’importants contrats d’armement avec l’Arabie saoudite et le Pakistan, destinées à financer, en partie, la campagne – malheureuse – d’Édouard Balladur à la présidentielle de 1995.

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