Le nouveau Premier ministre italien Mario Draghi, a prêté serment samedi dans un contexte difficile sur le plan sanitaire et sociopolitique.
L’ancien patron de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, vient comme une sorte de sauveur de l’Italie alors que la pandémie de coronavirus fait rage dans ce pays européen. L’homme de 73 ans, connu sous le nom de Super Mario pour avoir fait «tout ce qu’il faut» pour sauver la zone euro, a mis sur pied un gouvernement d’unité nationale impliquant presque tous les partis politiques italiens.
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L’ancien banquier qui a réussi à mettre dans la même équipe gouvernementale, plusieurs composantes de la classe politique italienne, a également reçu, selon une nouvelle enquête, le soutien de 62% des Italiens. Draghi a été parachuté par le président Sergio Mattarella après l’effondrement de la précédente coalition de centre-gauche dirigée par le premier ministre Giuseppe Conte, menant l’Italie sans gouvernail à un moment critique.
L’Italie lutte contre la pandémie qui a frappé il y a un an, faisant plus de 93 000 morts et déclenchant la plus profonde récession du pays depuis la Seconde Guerre mondiale. Draghi a passé les 10 derniers jours à réunir une large coalition et, vendredi soir, a officiellement accepté le poste de Premier ministre lors d’une réunion avec Mattarella. Il n’a parlé que pour lire une liste de son cabinet – un mélange de technocrates, de politiciens vétérans et de ministres existants, dont un tiers de femmes, mais revient à midi samedi pour être officiellement assermenté au palais présidentiel.
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