Le Kenya condamne le coup d’Etat en Birmanie et appelle au retour à l’ordre constitutionnel

Le Kenya fait partie des nombreux pays de la communauté internationale à condamner le coup d’Etat militaire au Myanmar, lundi.

Le Kenya, un des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, s’est prononcé sur le putsch au Myanmar et a indiqué qu’il « reconnaît la primauté du gouvernement civil démocratique » et « condamne fermement les changements anticonstitutionnels de gouvernement par coup d’État militaire », rapporte The Star.

«Le Kenya appelle donc au rétablissement de l’ordre constitutionnel, au respect de l’Etat de droit, à la résolution de tous les différends électoraux par des mécanismes légaux, ainsi qu’à la libération immédiate des dirigeants civils détenus illégalement», a indiqué un communiqué officiel.

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Les forces militaires ont pris le pouvoir aux premières heures de lundi, en Birmanie, en renversant le gouvernement en place. La dirigeante et lauréate du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, a été arrêtée avec d’autres dirigeants de son parti lors de raids, tôt le matin. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira, mardi, ont déclaré des diplomates, au milieu d’appels à une réponse forte.

L’armée a déclaré qu’elle avait répondu à la «fraude électorale», cédant le pouvoir au chef militaire, le général Min Aung Hlaing, et imposant un état d’urgence pendant un an, dans le pays, également connu sous le nom de Birmanie, où la Chine voisine exerce une puissante influence.