Lutte anti-terrorisme: le Burkina Faso prêt à dialoguer avec les groupes armés

Le Burkina Faso n’exclut pas une possibilité de dialogue avec les groupes armés. C’est une option envisagée par le Premier ministre, Christophe Dabiré.

Depuis plusieurs années, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes meurtrières, tout comme ses voisins du Sahel. Fragilisé sur plusieurs fronts, le pays a perdu le contrôle de certaines parties de son territoire. Le taux des déplacés ne cesse de s’accroître dans un contexte qui s’empire avec l’avènement de la pandémie du coronavirus.

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Coincées de tous bords, une issue semble se dessiner aux yeux des autorités burkinabé, après plusieurs offensives antiterroristes: dialoguer avec les groupes armés. Cette option est celle sur laquelle mise le Premier ministre, Christophe Dabiré, pour sortir le pays de sa situation sécuritaire.

« Toutes les grandes guerres se sont terminées autour d’une table. Cela veut dire que si nous voulons sortir de cette situation, tôt ou tard, il faudra qu’on réfléchisse sur la possibilité (…) que nous puissions engager éventuellement des discussions », a déclaré M. Dabiré.

« Les négociations avec les terroristes, nous ne disons pas que le Burkina Faso est contre, parce que même les grands pays (…) sont arrivés à un moment où à un autre à s’asseoir autour d’une table avec les terroristes », a-t-il insisté.

Au cours de la récente campagne présidentielle, plusieurs candidats, dont Eddie Komboîgo, proche de l’ex-président, Blaise Compaoré, avaient évoqué l’option de dialoguer avec les terroristes. Une option que Roch Kaboré avait tout simplement écartée.

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