Alèdjo Maora: voici ce que son époux, le Belge, pense des risques de son activisme

Bénédicte Babadoubou, connue sur les réseaux sociaux comme Alèdjo Maora, est une activiste béninoise. Dans un entretien accordé récemment sur Zapping 229, elle a évoqué ce que son époux pense de son activisme qui n’est pas sans risque.

Béninoise de la diaspora, Alèdjo Maora est une activiste qui milite pour la restauration de la démocratie, la liberté et l’Etat de droit. Mais par moment, ses prises de position et les réactions qu’elle suscitent, risquent de lui créer une détresse émotionnelle et même mettre en péril son mariage.

Mais son couple est plus que jamais au mieux car son mari, le Belge, comme elle aime l’appeler, a remarqué, dit-elle, sa passion pour l’activisme sur les réseaux sociaux. « Il sait que je suis très généreuse et très maternelle, il a compris que le combat dans lequel je me suis lancée, j’y tiens », a-t-elle confié à Vital Panou.

« … Quand je reçois des menaces »

D’après Alèdjo Maora, le Belge est toujours choqué quand elle est attaquée sur les réseaux sociaux mais bien qu’il accepte, il lui a déjà demandé d’abandonner.

« Il sait qui je suis, donc, il se dit que le combat que je fais, c’est normal… Il a été toujours mon soutien. Les seules fois qu’il me demande d’arrêter, c’est quand je reçois des menaces », a-t-elle expliqué.

Elle aurait même été espionnée en Belgique par des Béninois non encore identifiés. « Les Béninois ont réussi a rejoindre un propriétaire de ma cachette, ils se sont fait passer pour mes frères. (…) Donc, il m’a dit d’arrêter… Des menaces de tout genre, audio, WhatsApp, menace de mort contre mon mari ».

« J’avance avec la douleur »

Malgré toutes les difficultés, Maora continue son combat. « Je suis une guerrière, donc, j’avance avec la douleur », a-t-elle affirmé. Interrogée sur ces photos sexy qu’elle publie sur ses plates-formes de communication, elle répond: « C’est lui-même, le photographe ».

A propos de l’art culinaire, Alèdjo Maora pense qu’elle n’est pas des moindres. « Je sais bien préparer, je ne me vante pas, J’aime ce qui est bon, j’aime ce qui est beau et j’aime partager ».

A noter qu’Alèdjo Maora, la trentaine environ, est bègue et très colérique; ce qui lui rend difficile, par moment, la prise de parole en public.

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