Bénin: l’USL réagit à la nouvelle condamnation de Sébastien Ajavon

l’Union Sociale Libérale (USL) a réagi dans la soirée de ce mardi 02 mars 2021 à la nouvelle condamnation de son président d’honneur. Dans un communiqué rendu public, la famille politique de Sébastien Ajavon a dit ce qu’il faut savoir sur le dossier.

Selon l’USL, cette nouvelle condamnation de Sébastien Ajavon par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), est sans fondement. Il s’agit pour l’USL d’un vieux dossier déterré pour condamner son président d’honneur.

Il s’agit d’un vieux dossier datant de 2013 dans lequel la société COMON S.A. était plaignante et avait gagné contre l’Etat béninois. Ce dernier lui devait alors plus de 13 milliards de crédit de TVA.

USL

La formation politique de l’homme d’affaires fait savoir que le dossier avait été géré à l’amiable entre l’État et la société COMON SA, appartenant à Sébastien Ajavon. Un protocole d’accord a été signé par les deux parties pour épargner l’État du payement d’environ 50 milliards de FCFA comme dommages et intérêts.

L’État devait dès lors environ 13 milliards fcfa à la société COMON SA

A défaut de payer environ 50 milliards à la société de Sébastien Ajavon, le protocole d’accord a convenu que l’État béninois verse environ 13 milliards de FCFA.

Le gouvernement du Président Yayi Boni s’est alors engagé à payer la société COMON SA de façon échelonnée par des certificats de détaxe.

Selon le communiqué de l’USL, le payement des 13 milliards FCFA avait commencé avec le gouvernement de Boni Yayi et s’est poursuivi jusqu’en octobre 2016 avec le gouvernement de Patrice Talon. Le payement a été par la suite interrompu avec l’affaire « 18 kg de cocaïne », les produits illicites ayant été trouvés dans l’un des conteneurs de COMON SA.

Une affaire réchauffée, mais piquante

Même si les partisans de Sébastien Ajavon estiment qu’il s’agit d’un vieux dossier, réchauffé, il vient quand même compliquer la situation de l’hommes d’affaires, déjà exilé en France. Dans cette nouvelle affaire, il est condamné à 5 ans de prison ferme et à 2 400 000 FCFA d’amende.

En dehors des peines vidées, il est sommé de payer plus de 140 milliards FCFA pour préjudices causés à l’État.

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