Côte d’Ivoire: après Gbagbo, vers une enquête de la CPI sur le camp Ouattara

Alors que l’on attend en Côte d’Ivoire et dans plusieurs capitales africaines, le verdict de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) en ce qui concerne les affaires Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, plusieurs sources indiquent que le camp Ouattara est dans le viseur de la Cour.

Après les vaincus, c’est désormais le tour des vainqueurs de la crise post électorale de 2011 en Côte d’Ivoire, de passer à la casserole devant la CPI. C’est en tout cas ce qui semble se profiler à l’horizon du côté de la Haye. Selon un rapport cité par nos confrères d’Afrique Sur 7, la CPI a lancé une nouvelle phase d’enquêtes sur la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011 et qui a été la principale cause de l’envoi de Gbagbo et Blé Goudé devant la cour internationale.

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La fédération ivoirienne des droits de l’homme a indiqué dans un rapport que les nouvelles enquêtes seraient afin d’entendre tous les suspects dont les noms sont déjà scellés. Afrique Sur 7 indique que parmi les noms cités dans le rapport (confidentiel), figurent celles de Guillaume Soro, et de ses soutiens du Rassemblement des républicains (RDR), devenu RHDP dirigé par le président Alassane Ouattara.

Aussi, toujours selon le rapport, plusieurs hauts gradés de l’armée, les supplétifs Dozo, les FRCI, Amadé Ourémi, seraient également sur la liste des enquêteurs. Il va sans dire que Ouattara, qui avait pris le pouvoir après le coup de force des rebelles, Nicolas Sarkozy qui avait aidé les rebelles dans la prise de pouvoir et bien d’autres personnalités pourraient être également cités lors des enquêtes.

Notons qu’en première instance, la Cour a purement et simplement acquitté Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé des accusations de crime de guerre et de crime contre l’humanité, qui les ont amenés à la Haye. Ils ont été libérés sous conditions, qui ont ensuite été levées, et devraient pouvoir retourner dans leur pays.

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