Côte d’Ivoire: «La réconciliation, c’est le plus bel hommage que nous pourrions rendre» à Bakayoko

Lors de la veillée d’hommage à Hamed Bakayoko en Côte d’Ivoire, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a également fait un témoignage de ce qu’il a vécu avec l’ancien Premier ministre, quand il était encore là.

Adversaires politiques mais pas ennemis, c’est ce que le témoignage de Pascal Affi N’Guessan à la cérémonie d’hommage à Hamed Bakayoko, laisse entrevoir. « Comme vous, j’ai été frappé de sidération à l’annonce de sa brutale maladie. J’ai encore du mal à accepter qu’Hamed nous a quittés définitivement. Comme vous, comme tous nos compatriotes, ma peine est aujourd’hui immense », a indiqué Affi.

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« La fraternité, c’était ce qui nous unissait au-delà de nos différences, de nos divergences. Car si Hamed avait des adversaires politiques, il ne les considérait, jamais, comme des ennemis. Hamed était combatif, totalement loyal à ses convictions, mais inlassablement désireux de préserver ce qui était pour lui l’essentiel: le dialogue. Et sur ce point, nous nous retrouvions toujours. Il était animé par un sincère esprit de réconciliation, d’unité et de fraternité », a poursuivi le patron du FPI.

Dans son témoignage, Pascal Affi N’Guessan a également souligné que la mort de Bakayoko « nous oblige à rester fidèles à cet esprit de dialogue. Elle nous oblige à ne pas oublier que la rupture mène toujours à l’impasse. Elle nous oblige à retrouver le chemin de l’unité. Elle nous oblige à prendre le risque de la réconciliation. C’est en réalité le plus bel hommage que nous pourrions lui rendre ».

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