Lutte anti-djihadiste: le Burkina Faso ne négociera pas avec les terroristes

Au cours de son point de presse sur la réconciliation nationale ce jeudi, le ministre Zéphirin Diabré a clairement signifié que le Burkina Faso n’est pas dans l’optique de négocier avec les terroristes.

Si pour le Premier ministre burkinabé, Christophe Dabiré, l’option de négocier avec les terroristes n’est pas exclue, il n’en est pas question pour le ministre de la réconciliation nationale. Lors de son point de presse ce jeudi, Zéphirin Diabré s’est rangé derrière la position du président Roch Kaboré, qui a toujours refusé de dialoguer avec les terroristes.

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«Toutes les guerres se terminent toujours par des négociations, mais nous ne négocions pas et ne négocierons pas avec les terroristes. (…) En tant que nation, il est de notre devoir de ramener nos enfants à la maison. Tous ces Burkinabé qui ont pris des armes contre leur patrie et leurs frères sont appelés à les déposer et à revenir dans leur pays. J’invite les populations à les pardonner et à les accueillir », a déclaré Zéphirin DIABRE, ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion.

Au Burkina Faso, les attaques terroristes sont légion. Des milliers de personnes ont été tuées et de nombreux déplacés ont été enregistrés depuis près de 10 ans. Au dernier sommet du G5 Sahel tenu au Tchad les 15 et 16 février à N’Djamena, les pays africains membres et la France ont décidé de peaufiner leurs stratégies de lutte contre le terrorisme dans la région. L’organisation terroriste la plus visée est Al-Qaïda et ses démembrements.

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