Mali: accusée de bavure dans un rapport de l’ONU, la France se défend et réfute les accusations

Alors qu’un rapport de l’ONU implique des frappes aériennes françaises dans le meurtre de plusieurs civils, le 3 janvier, dans la région de Bounti au nord du Mali, Paris réfute les accusations et indique que ses frappes avaient bel et bien éliminé des terroristes.

« Le ministère des Armées maintient avec constance et réaffirme avec force que le 3 janvier, les forces armées françaises ont effectué une frappe aérienne ciblant un groupe armé terroriste identifié comme tel », a écrit Florence Parly, ministre française des armées. Le 3 janvier dernier, des informations sont survenues évoquant que l’armée française avait bombardé un mariage à Bounti au nord du Mali et que des femmes et des enfants étaient morts.

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Le rapport des Nations Unis a indiqué, sur la base de témoignages des habitants, que la frappe française avait effectivement tué des civils mais qu’il n’y avait pas de femmes ni d’enfants parmi les victimes. Mais dans un communiqué mardi, le ministère des armées de France a réfuté le rapport indiquant que ses forces avaient visé et abattu des terroristes et non des civils.

« …tout en restant parfaitement ouvert aux échanges avec l’ONU, dont le rôle est indispensable, le ministère des armées ne peut considérer que ce rapport apporte une quelconque preuve contredisant les faits tels que décrits par les forces françaises. Le ministère des armées demeure évidement à la disposition de l’ONU», indique le communiqué.

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