Autisme: mieux comprendre ce trouble neuro-développemental en 4 points

Ce vendredi 2 avril se tient la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Un événement spécialement pensé pour attirer l’attention du grand public sur ce handicap qui est un trouve du neuro-développement.

Le 2 avril se tient la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Une journée qui vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement qui touche une personne sur 150 dans le monde. Découvrez ci-dessous 10 questions qui permettent de mieux comprendre le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA).

1. Qu’est-ce que l’autisme ?

L’autisme est un trouble neuro-développemental d’origine biologique qui se manifeste précocement chez l’enfant. L’autisme comprend un éventail de particularités cognitives d’intensité très variable, toutes regroupées sous le terme générique de Trouble du Spectre Autistique (TSA).

Bien qu’elles soient très différentes les uns des autres, les personnes autistes présentent souvent un développement inégal, avec certains aspects dans la norme alors que d’autres sont surdéveloppés ou encore absents. L’autisme n’est pas un trouble du comportement, ni un trouble psychique, ni un trouble de la personnalité. On naît autiste de la même manière que l’on vient au monde avec des grandes ou des petites oreilles.

Le niveau d’intelligence des personnes avec un TSA va d’une intelligence supérieure à une déficience intellectuelle sévère.

2. Quelles sont les causes de l’autisme ?

L’autisme n’est pas une maladie, mais une condition neurodéveloppementale qui ne se guérit pas. La personne se situant sur le spectre autistique évoluera avec cette condition toute sa vie. L’autisme serait probablement lié à une combinaison de différents facteurs :

  • La génétique : selon les scientifiques, la probabilité qu’un second enfant autiste naisse dans une famille déjà concernée est de 3 %, ce qui est environ 60 fois plus élevé que dans la population générale.
  • Le développement cérébral et le développement du comportement : l’autisme est défini par la communauté scientifique comme un trouble neuro-comportemental précoce.
  • L’environnement intervenant à un stade précoce du développement (affections durant la grossesse, prise de médicaments durant la grossesse, maladies génétiques, etc)

Les causes de l’autisme n’ont pas été clairement élucidées à ce jour mais la recherche s’enrichit chaque minute de connaissances nouvelles. 

3. A quel âge peut-on diagnostiquer l’autisme ?

Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un trouble neurodéveloppemental permanent qui se caractérise par des déficits de la communication sociale, un mode répétitif et restreint des comportements et des sensibilités ou des intérêts sensoriels inhabituels. Le TSA a des répercussions importantes sur la vie des enfants et de leur famille.

Un diagnostic d’autisme résulte donc d’un ensemble d’observations cliniques structurées effectué par des professionnels de santé pour établir un bilan. Etant donné la variabilité de l’expression du trouble, il est parfois difficile de repérer précocement les premiers signes.

Les toutes premières observations des signes précoces d’autisme peuvent se faire après la première année notamment grâce au test M-CHAT-R et M-CHAT-RF et un diagnostic fiable d’autisme peut-être posé dès l’âge de 2 ans. Un dépistage précoce doit être assorti de la mise en place rapide d’une prise en charge adaptée, permettant d’augmenter notablement les chances de progression ultérieure de l’enfant.

4. Quelles sont les thérapies possibles ?

Il est bien évident que l’autisme ne se traite pas et ne se guérit pas! Il faut revoir cette perception voulant que l’autiste veut et doit être « traité ». L’enfant autiste a besoin d’être « compris », pas guéri. Jusqu’à l’adolescence et même parfois au-delà, ce sont les adultes autour de cet enfant qui doivent s’adapter à lui et non le contraire, c’est-à-dire vouloir en faire une personne qui agit de manière « typique » à tout prix.

Il existe cependant diverses interventions qui peuvent permettre à l’enfant de mieux fonctionner en société, de mieux vivre avec les autres, de mieux s’exprimer, d’être plus à l’aise dans son corps, etc. On peut toutefois pratiquer des interventions qui viseront à en atténuer les symptômes, les particularités et les comportements problématiques, ou à favoriser le développement du langage et de la communication, de l’autonomie et du fonctionnement adaptatif.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus