Bénin: Alain Orounla réagit aux dernières inquiétudes exprimées par les USA

Les Etats-Unis ne sont pas restés indifférents à la situation de tension sociale et politique qui a précédé l’élection présidentielle du 11 Avril 2021. Dans une réaction, l’ambassade des Etats-Unis au Bénin a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer pour le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit dans le pays. Le Département d’État américain a réagi également face à la vague d’arrestations opérée au lendemain de la présidentielle.

Interrogé sur cette réaction des Etats-Unis par la VOA, le ministre Alain Orounla n’est pas allé assez loin dans son répertoire rhétorique pour exprimer la position des autorités de Cotonou sur la question.

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Pour le porte-parole du gouvernement, il ne revient pas au gouvernement dont il appartient de refuser aux partenaires de porter des appréciations sur le processus électoral.

 » Nous ne pouvons pas empêcher nos partenaires, de porter une appréciation sur notre processus électoral », a laissé entendre le ministre Alain Orounla.

L’appréciation des amis et partenaires du Bénin, estime l’autorité ministérielle, ne doit pas empêcher le gouvernement de faire ce qu’il estime bien, nécessaire et utile pour le pays, pour son développement et pour l’épanouissement de ses populations.

Réaction du département d’Etat américain sur la situation au Bénin

Dans un communiqué publié ce vendredi 23 avril sur le site du Département d’Etat, Antony J. Blinken a exprimé l’inquiétude des USA sur les nombreuses arrestations qui s’opèrent au Bénin.

« Les États-Unis notent en effet avec inquiétude les nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition liées aux élections présidentielles du 11 avril », a écrit le Secrétaire d’Etat. »

« Nous suivons de près les actions du gouvernement du Bénin. Si nous prenons au sérieux les allégations de terrorisme et d’incitation à la violence, le peuple béninois mérite d’être régulièrement informé de l’état d’avancement de ces affaires. Nos partenariats mondiaux en matière de sécurité dépendent du respect par les pays partenaires de leurs obligations et engagements en matière de droits de l’homme ainsi que de la garantie que les forces de sécurité et le système judiciaire ne sont pas utilisés à des fins politiques », avait dénoncé .Antony J. Blinken, secrétaire d’État

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