Bénin: plusieurs arrestations opérées au domicile de l’ex juge de la CRIET, Essowé Batamoussi


Le ministre de la communication et de la poste, porte-parole du gouvernement était face à la presse ce jeudi 15 avril. Il a été question pour Alain Orounla de faire le bilan de la gestion de la période électorale, notamment les manifestations enregistrées.

Selon les dires du ministre Alain Orounla, plusieurs personnes ont été interpellées dans le cadre des violences électorales, au domicile du juge Essowé Batamoussi. Les intéressés, au nombre de 25, auraient, selon le porte-parole du gouvernement, avoué avoir participé aux manifestations.

Pour Alain Orounla, la présence de ces individus au domicile du juge « déserteur » de la Criet est suspecte. Quelques jours après les déclarations du juge Essowé Batamoussi qui a dénoncé des pressions dans le dossier Madougou, le porte-parole du gouvernement avait signifié que le magistrat serait en train de servir une cause « inavouée ».

Membre de la chambre des libertés et de la détention, le juge démissionnaire affirme que dans plusieurs autres décisions, lui et ses collègues, n’ont pas agi en toute indépendance. « Le juge que je suis n’est pas indépendant comme cela se devait d’être. Toutes les décisions que nous avons été emmenées à prendre l’ont été sur pression », a-t-il confié à RFI. Les allégations du juge avaient été balayées du revers de la main par le gouvernement.


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