Rachidi Gbadamassi désapprouve la manière dont l’opposition fonctionne sous le régime de Patrice Talon. Pour une meilleure animation de la vie politique par l’opposition, le député de la 8è législature se dit disponible à partager son expertise avec les « jeunes politiciens ».
Les jeunes de l’opposition peuvent compter sur le député Rachidi Gbadamassi pour rehausser leur niveau. Le parlementaire est prêt à mettre à leur disposition son savoir en matière d’animation de l’opposition dans une démocrate plurielle. « Il serait plus souhaitable que ces jeunes politiciens puissent aller à l’école de leurs aînés afin d’acquérir les notions élémentaires de l’opposition politique appliquée. Nous allons leur donner ces notions », a-t-il déclaré sur un média de la place.
Je leur donne gratuitement mon expertise pour venir à notre école, afin de leur enseigner ce qu’on appelle une opposition dans une démocratie plurielle.
Rachidi Gbadamassi
Surnommé professeur titulaire en politique expérimentale et pratique, Rachidi Gbadamassi a encore la nostalgie de son passage dans l’opposition. « Nous l’avons fait par le passé. Nous avons animé l’opposition constructive contre le président Boni Yayi sans effusion de sang, sans les casses », a-t-il déclaré.
Appel au dialogue, une fuite de responsabilité de l’opposition, selon Rachidi Gbadamassi
Pour Rachidi Gabadamassi, l’appel au dialogue lancé sans cesse par l’opposition, serait une manière pour certains acteurs politiques de fuir leurs responsabilités dans les violences électorales. Il est foncièrement contre la tenue d’un dialogue sans que justice ne soit faite dans le cadre des violences électorales liées à la présidentielle du 11 avril.
Cette nouvelle génération de politiciens, caractérisée par une incohérence inouïe et un amateurisme légendaire, ne veut pas assumer leurs responsabilités en faisant face à la justice de leur pays. C’est donc cette lâcheté politique qui les pousse à demander avec insistance au chef de l’Etat un dialogue.
Rachidi Gbadamassi
En tous cas, pour le parlementaire, il n’est pas question d’aller à un quelconque dialogue, si les responsabilités ne sont pas clairement situées. Selon Rachidi Gbadamassi, ce dialogue que les opposants demandent, « c’est une stratégie pour ne pas répondre de leurs actes de vandalisme ».
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