Bénin: « rien ne peut justifier la violence quand on est en démocratie », Victor Topanou

Par Cochimau S. Houngbadji le 25 Avr 2021 à 21:01

L’élection présidentielle du 11 avril 2021 a été marquée par de violentes manifestations dans certaines villes du pays. Victor Topanou désapprouve ces actes de violences et pense que l’Etat doit mener des actions nécessaires pour éclairer les Béninois sur ce qui s’est réellement passé.

Victor Topanou s’oppose aux actes de violences perpétrées lors de la période électorale passée. Pour l’universitaire, la violence ne peut en aucun cas avoir droit de cité dans une démocratie. « Rien ne peut justifier la violence quand on est en démocratie », a-t-il déclaré « Sous l’arbre à palabres » du quotidien L’Evénement Précis.

Pour les cas de violences observées à Bantè, Savè, Tchaourou, Parakou et dans d’autres localités, Victor Topanou pense que l’essentiel aujourd’hui, c’est de trouver les auteurs. « C’est normal qu’après ces manifestations, l’Etat cherche à comprendre les origines, les commanditaires, les auteurs et complices de ces actes », a-t-il dit. Ces violences ont occasionné des dégâts humains et matériels.

Des dégâts humains et matériels dénombrés…

Selon le point fait par le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Sacca Lafia, 21 policiers et miliaires sont blessés dans les manifestations. Du côté des civils, Sacca Lafia parle de deux « assaillants » qui auraient été tués. Pour le moment, les dégâts matériels sont estimés à plusieurs milliards de FCFA, selon le ministre.

Pour le président de la République, qui est allé au chevet des militaires et policiers blessés, la « ligne rouge » a été franchie. Il a fait savoir que des mesures seront prises pour que cela n’arrive plus. « On a atteint des proportions inacceptables, et nous allons tout faire pour que cela ne se répète plus jamais », a-t-il rassuré.