L’activiste ivoirienne et membre de la société civile, Édith Pulchérie Gbalet, a été libérée de prison dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette libération intervient après environ huit mois passés en détention.
La Côte d’Ivoire est peut-être sur la bonne voie vers la réconciliation alors que plusieurs actes du gouvernement laissent supposer cela. Mercredi soir, Édith Pulchérie Gbalet, qui a été arrêtée et jetée en prison après des accusations d’« incitation à la révolte, appel à une insurrection, troubles à l’ordre public, violences et voies de faits », a finalement recouvré sa liberté après plusieurs appels pour sa libération.
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Selon le responsable de la Coalition nationale pour le changement, Samba David, cité par Afrique Sur 7, « c’est à saluer. C’est toujours bien de saluer et de danser la libération d’un des nôtres. C’est vraiment une joie de savoir depuis hier nuit que notre camarade Pulchérie est désormais en liberté ». Il indique que cette libération signifie que le président Ouattara a tenu compte de l’appel de sa coalition demandant « que le retour en Côte d’Ivoire du président Laurent Gbagbo soit précédé de la libération des prisonniers et du retour des exilés ».
« Nous constatons que cela est en train de rentrer en ligne de compte. C’est un acte à saluer. Nous prenons acte, mais il y a encore des prisonniers en détention qui doivent être libérés pour que la joie soit vraiment totale », a indiqué l’acteur de la société civile ivoirienne.
Gbalet, présidente d’Alternance citoyenne ivoirienne (ACI), avait été arrêtée dans la nuit du 15 au 16 août 2020. Elle avait appelé la veille, les ivoiriens à marcher pour contester la candidature controversée du président Alassane Ouattara à un troisième mandat présidentiel. Selon Afrique Sur 7, sa libération coïncide avec le retour annoncé de plusieurs pro-Gbagbo exilés depuis plusieurs années, en Côte d’Ivoire.
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