« Le 1er Mai n’est pas une journée pour aller danser et festoyer, mais pour réfléchir », Kassa Manpo

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la journée du samedi 1er Mai 2021 est chômée et payée sur l’ensemble du territoire national. Cette journée, aux dires du secrétaire général de la CSTB, doit être une journée de réflexion et de bilan.

« Travailleur, lève-toi et poursuis ta lutte contre la faim, la précarité, le chômage et la privation des libertés, induits par l’exécution du pacte colonial au Bénin pour une gouvernance patriotique et de probité », tel est le thème de réflexion proposé par la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

A Lire aussi: Bénin: un Nigérien, arrêté avec 450 paires de nageoires de requin, sera jugé le 18 mai prochain

Dans un entretien accordé au quotidien du service public, le secrétaire général de la CSTB, Kassa Mampo, explique que c’est la manière choisie par son organisation pour commémorer cette journée.

A l’en croire, contrairement à ce qui s’observe généralement en pareilles circonstances, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin veut rester loin des manifestations festives, faites de chants et de danses, pour se pencher sur l’avenir des travailleurs.

De sa conception, le 1er Mai est une journée au cours de laquelle, le travailleur doit faire une pause et faire le point de la satisfaction de ses revendications, mesurer les acquis, évaluer ce qui reste à faire et définir des stratégies.

« Ce n’est pas une journée pour aller danser et festoyer. C’est pour réfléchir et faire le bilan. Dans le contexte de notre pays, il faut se préoccuper de la loi portant code du travail qui donne la possibilité à l’employeur de renouveler des Contrats à durée déterminé autant de fois qu’il veut« , se désole-t-il.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus