« Les acteurs directs et leurs promoteurs… devront répondre de leur forfaiture », Moele-Bénin sur les violences

La solidarité de la république à l’endroit des forces de l’ordre, blessées lors des violences pré-électorales, se poursuit. A la suite du chef de l’Etat, le corps diplomatique, le Moele-Bénin a également fait le déplacement de l’hôpital d’instruction de l’armée le lundi 19 Avril dernier, pour s’enquérir de la situation des hommes en uniforme.

Dans une déclaration lue à la fin de la visite, le secrétaire général du Mouvement des Élites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin), Céphys Beo Aguiar, a fait savoir que « Moele-Bénin note avec amertume et effroi que les manifestants pacifiques évoqués par certains étaient plutôt des mercenaires d’une autre époque, commis pour mettre en mal la paix et la quiétude collective« .

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Ces manifestations, indique la déclaration, ont été revendiquées, il y a quelques jours, par une citoyenne activiste de « l’opposition radicale », lors d’une conférence en ligne depuis l’étranger où elle réside.

A cette tribune, « elle encourageait le financement de groupes terroristes », a souligné Céphys Beo Aguiar dans sa déclaration, tout en martelant que la République ne saurait rester impassible face à un tel opprobre.

Les acteurs directs et leurs promoteurs visibles ou indivisibles devront répondre de leur forfaiture

A la suite du secrétaire général du Moele-Bénin, le président Jacques Ayadji est allé dans le même sens. Selon lui, pour les militants et sympathisants du Moele-Bénin, il conviendrait de retrouver tous ceux qui se sont mis en travers de ce qui organise et régit le vivre-ensemble au Bénin.

Le président de cette formation politique, membre de la galaxie au pouvoir, milite pour que toute la lumière soit faite sur ce dossier, et que les auteurs et commanditaires soient sanctionnés, conformément aux textes de la République.

« Les acteurs directs et leurs promoteurs visibles ou indivisibles devront répondre de leur forfaiture à la hauteur de la souillure jetée sur la République« , a martelé le secrétaire général de Moele-Bénin.

« Le champ des luttes politiques ne doit pas se déplacer sur l’espace public avec les conséquences de troubles à l’ordre public, de destruction d’édifices publics et privés, et surtout d’exposition des paisibles populations« , conclut-il dans sa déclaration.