Moele-Bénin: Jacques Ayadji révèle les raisons de l’exclusion d’Andoche Amègnissè

Par Cochimau S. Houngbadji le 25 Avr 2021 à 16:58

Reçu ce dimanche 25 avril 2021, sur l’émission « Ma Part de Vérité » de Golfe Tv, Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin, a donné les raisons pour lesquelles Andoche Amègnissè a été exclu du parti. Il a surtout signifié que cette exclusion n’est nullement liée à la réaction du concerné suite à la sortie de Wilfried Léandre Houngbédji.

Contrairement à ce qui se dit dans l’opinion, Jacques Ayadji ne voit aucun lien entre l’exclusion d’Andoche Amègnissè et la sortie médiatique du Directeur de la Communication à la Présidence de la République du Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji. « Son exclusion n’est pas du tout liée à sa réaction par rapport à la sortie du Dircom de la Présidence », a déclaré Jacques Ayadji.

Selon le président du parti Moele-Bénin, l’exclusion d’Andoche Amègnissè est fondée sur les critiques acerbes du mis en cause contre le candidat Patrice Talon. « On ne peut pas accepter que pendant que Moele-Bénin soit le premier parti à désigner Patrice Talon comme son candidat, qu’un de nos militants, pas des moindres, membre du Bureau politique national se mette sur la place publique à avoir des critiques acerbes contre cette candidature là », a-t-il confié.

Taper du poing sur la table…

Face aux actes d’Andoche Amègnissè, qui ne sont plus en odeur de sainteté avec la ligne du parti, Jacques Ayadji estime qu’il fallait prendre une décision pour mettre fin à la saignée. « Comme Moele-Bénin est un parti organisé, la décision qui sied en de pareilles circonstances, c’est celle que nous avons prise hier, son exclusion », a-t-il déclaré.

Nous avons constaté certains écrits, certaines prises de position publique sur les réseaux sociaux de l’intéressé. Nous avons dit que nous ne pouvons pas continuer à collaborer avec lui.
Jacques Ayadji

En réagissant à cette exclusion, Andoche Amègnissè exprime toute sa fierté. « Je suis fier d’avoir été exclu si ce parti politique prend des allures de nazisme », a-t-il écrit. Pour lui, « les hauts responsables du parti ont peur pour leurs postes ou pour les strapontins qu’ils espèrent, ils sont embarrassés par la pudeur des militants qui refusent de prostituer leurs convictions ».