RDC: le président Félix Tshisekedi promet de mettre fin au règne des groupes armées dans l’est

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a pris l’engagement de recourir à des «mesures radicales» pour mettre fin, «une fois pour toutes à l’instabilité à l’Est».

« Je suis en train d’élaborer des solutions efficaces qui nous permettront de réduire, une fois pour toutes, cette crise à l’Est », a déclaré Félix Tshisekedi lors d’une conférence de presse dans la capitale de la RDC, Kinshasa. Cette déclaration, même si des détails n’ont pas été donnés par le président sur les mesures envisagées, fait suite à la prolongation envisagée par le Premier ministre du pays, d’un possible « état d’urgence sécuritaire » pour la région ravagée par la violence.

Lundi, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a déclaré à l’Assemblée nationale qu’ »aucune option ne sera exclue ». Les mesures pourraient, notamment inclure « le remplacement de l’administration civile par une administration militaire dans ces zones », a déclaré le Premier ministre. Tshisekedi a demandé mardi à la France de l’aider à « éradiquer » les ADF, qui, selon lui, présentent « des tendances islamistes, un discours islamiste et des méthodes islamistes ». En mars, les États-Unis ont déclaré que l’ADF était liée au soi-disant groupe État islamique (EI).

Plus de 120 groupes armés, y compris ceux du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda, opèrent dans l’est de la RDC, rendant une grande partie de la région sans loi et presqu’ingouvernable pour les autorités. Selon Kivu Security Tracker, une ONG qui surveille la violence dans l’est troublé de la RDC, le groupe a tué plus de 1200 civils dans la seule région de Beni, depuis 2017.

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