Violences électorales: « Si Boni Yayi est responsable à quelque niveau que ce soit, il en répondra », Patrice Talon
L’enquête judiciaire, entamée par la police judiciaire, au lendemain de l’élection présidentielle du 11 Avril 2021 sur les violences préélectorales, sera implacable. A l’instar des thuriféraires du régime de la rupture qui l’ont insinué, le président Patrice Talon l’a encore rappelé dans un entretien accordé à RFI et France 24.
Les auteurs, les instigateurs, tous ceux qui sont mêlés, de près ou de loin, à ces violences, en répondront d’une manière ou d’une autre, fut-il ancien chef d’Etat.
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Le président de la République a été assez clair sur la question lors de l’entretien accordé à RFI et France 24, ce vendredi 30 avril 2021. A la question de savoir s’il a dans son collimateur, son prédécesseur, Patrice Talon se demande pourquoi, il devrait avoir dans son collimateur, l’ancien président de la République.
Cependant, il précise que, si son prédécesseur est mêlé aux violences préélectorales et autres actes de vandalisme, qui ont entaché le processus électoral, il en répondra.
« C’est le rôle de la justice d’établir celui qui, de près ou de loin, est mêlé aux actes qui ont été commis. Moi, je ne soupçonne personne. Si Boni Yayi, ancien président, est responsable à quelque niveau que se soit, il en répondra, comme tout le monde« , a martelé le président de la République.
Il faut préciser que des présences policières ont été remarquées, la semaine dernière, devant le domicile de Boni Yayi, à Cotonou.
Cette présence policière entre sans doute en ligne de compte dans l’investigation, actuellement en cours, pour faire toute la lumière sur les violences préélectorales, qui ont conduit à des dégâts matériels estimés à plusieurs milliards de FCFA.
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