Au Tchad, la confusion est toujours à son paroxysme sur ce qui s’est passé dans la nuit du mardi dans la capitale, N’Djamena. Les informations sur la mort de Mahamat Idriss Deby Itno, qui a succédé mardi à son père, ont circulé puis ont été démenties par certains médias, mais le doute subsiste toujours.
Ce qui a commencé comme des potins sur les réseaux sociaux s’est retrouvé dans les médias tchadiens. Selon plusieurs rapports de médias locaux cités par la BBC, il y aurait eu une fusillade au palais présidentiel de N’Djamena, la capitale du Tchad, à la suite de prétendus différends au sein de la famille Deby, au sujet de la nomination de son fils, Mahamat.
Les mêmes sources indiquent que le fils de Deby, nouvel homme fort du pays, aurait été tué pendant la fusillade. Cependant, un autre média tchadien, le site Web privé de Tchadinfos, a rapporté des informations contradictoires de différentes sources qui nient catégoriquement des tirs au palais et, évidemment, la mort du chef de la transition militaire. «Le président du Conseil militaire de transition est bien vivant. Il n’y a jamais eu de fusillade au palais et aucune dispute avec le frère (de Mahamat) Zakaria », a déclaré Tchadinfos.
Mais dans ce doute persistant, un troisième média, Toubou Media, a également cité des sources de sécurité qui ont allégué que Mahamat avait été blessé dans une fusillade déclenchée par une «divergence au sein de la famille». On ne sait donc pas exactement ce qui se passe dans le pays au sein des dirigeants, mais pour l’heure, aucune information officielle n’a filtré sur l’incident présumé.
Pendant ce temps, le site Internet pro-gouvernemental, Alwihda Info, a rapporté que des coups de feu ont été entendus à Ati, à quelque 378 km (234 milles) à l’est de N’Djamena, après que des prisonniers ont tenté de s’échapper. Le site Web a ajouté que «le calme avait été rétabli» après le déploiement de plus de troupes dans la région.
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